Après son nul obtenu à Bastia (2-2), le FC Annecy reste sur cinq matchs consécutifs sans défaite qui confirment son bon début de saison. Les Haut-Savoyards totalisent 12 points et sont installés en première partie de tableau, à la 7e place. Le classement reste évidemment très serré, et rien ne dit que le FCA ne finira pas par glisser au fur et à mesure de l’année. Mais les points pris ne sont plus à prendre et lui permettent pour le moment de creuser un écart de 8 points avec la zone rouge à l’aube de la 8e journée de Ligue 2. À un peu plus de 24 heures de la réception du Red Star (14e), concurrent direct au maintien, l’entraîneur annécien, Laurent Guyot, s’est exprimé au sujet de la dynamique positive de son équipe.
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La nécessité de performer à domicile
« Souvent, une bonne saison, c’est une saison où on a été performant à domicile. D’ailleurs, ça ne nous a pas empêché de nous maintenir sur les deux dernières années, mais je trouve qu’on a laissé trop de points à domicile, notamment la saison dernière […] Je crois que l’année dernière, on perd sept ou huit fois à domicile. Imaginez que vous en perdiez quatre de moins et que vous fassiez quatre matchs nuls moyen à la place. Ça vous fait quatre points de plus à l’arrivée, et l’an passé, un peu plus tôt dans le championnat, on les aurait bien pris. Il faut tout faire pour gagner à domicile et faire plaisir à son public, mais en même temps, il ne faut pas perdre. »
Sur le retour de Bissenty Mendy au Parc des Sports
« Je ne vais pas m’étendre. Parce que j’ai trouvé que la sortie était très, très loin d’être à la hauteur du joueur et de l’homme qu’il a été pendant qu’il était là. Point final. »
La capacité du FCA à ne pas perdre
« On a 12 points en sept matchs, il n’y a rien d’extraordinaire parce qu’il y a un paquet d’équipes qui en ont 11 ou 12. On est dans la moyenne de points des clubs qui ont fait un bon début de saison […] On voudrait gagner tout le temps, être brillant, mais parfois, ça ne se passe pas comme ça. Il faut de la régularité, et pour en avoir, il faut aussi savoir ne pas perdre et gérer des moments plus difficiles […] De temps en temps, il faut aussi savoir faire le dos rond. Pas trop souvent, parce que c’est dangereux, et on en a conscience. »
Sur l’éventuelle arrivée d’un joker
« On est, comme tous les clubs, à l’écoute d’un joker potentiel. Parce que si vous avez quelqu’un qui peut vous aider à prendre des points… Mais ce que je ne veux pas, c’est empiler. On a des joueurs qui sont en salle d’attente, si je prends quelqu’un sur un poste offensif, il faut que ce soit quelqu’un à qui je sois capable de dire « Je te mets devant tout le monde », et pour ça, il faut aussi que ce joueur me donne des garanties par rapport à ceux qui sont déjà là […] On verra bien où on en est comptablement dans quinze jours, trois semaines, un mois, deux mois… Ça peut nous amener à prendre d’autres décisions. Donc on est à l’écoute, mais je ne suis pas à côté de mon téléphone en permanence pour savoir qui va arriver. »
Photo Baptiste Fernandez/Icon Sport
