Championnat

SC Bastia – Benoît Tavenot après Annecy (2-2) : « A nous de basculer du bon côté, mais il ne faut pas tomber dans le catastrophisme »

Des regrets pour le SC Bastia contraint au match nul à domicile par le FC Annecy (2-2) ce vendredi soir lors de la 7e journée de Ligue 2 alors que les Corses ont longtemps mené 2-1. Après la rencontre, l’entraîneur Benoît Tavenot a livré son analyse en conférence de presse et n’a pas vraiment apprécié le contenu de son groupe.

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« Je veux féliciter le public, le stade. Il était important ce soir car on n’était pas dans un bon jour et ils nous ont maintenu. Le but de Cissé nous maintient car on ne fait pas une bonne première période. Sur la globalité des trois matchs de la semaine, j’ai vu ce qu’on pouvait faire et moins faire. J’en sais un peu plus. On est une équipe jeune en terme de vécu en commun, moi y compris. Je manquais de recul par rapport à certaines choses. Les joueurs étaient très déçus dans le vestiaire mais il faut rester mesuré, le début de championnat est correct. A nous de basculer du bon côté mais il ne faut pas tomber dans le catastrophisme. Je ne sais pas si on peut parler de peur, mais l’occasion de Tomi où il s’arrête complètement devant le gardien… il ne faut pas que ça le perturbe, son premier but à Furiani va arriver ! Sur ce qu’on a fait, on ne méritait pas beaucoup plus que le nul. Même si on avait gagné, mon constat resterait le même sur le contenu. On manque de maturité, il faut être capable de prendre les choses en mains, de bonifier son coéquipier… Encore une fois, je sais qu’on n’a pas fait un bon match mais les joueurs ont donné ce qu’ils avaient. Sur l’enchaînement des 3 matchs, avec l’énergie dépensée, j’ai vu qu’il fallait faire peut-être différemment au niveau des rotations. Le vent nous a beaucoup perturbé car Annecy vient te presser à quatre. Le plan de jeu était de sauter ce premier rideau mais avec le vent contre nous, on ne pouvait pas le faire. C’est le côté scolaire, les joueurs ont respecté les consignes mais il faut aussi savoir s’adapter. On est tombé dans un faux-rythme et heureusement que le stade nous a porté (…). Il ne faut pas oublier d’où on vient. La même semaine dans six mois, je ferai des choses différemment et vous le verrez. Les joueurs ont coincé mais la mentalité est toujours bonne. »

Photo Sylvain Thomas/FEP/Icon Sport

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