Championnat

Bastia – Benoît Tavenot avant Dunkerque : « Les bonnes équipes, ce sont celles qui sont capables de répéter les prestations sur des intervalles plus courts »

Victorieux du Paris FC (2-1) au terme d’un match au scénario rocambolesque, c’est dans la peau du leader de Ligue 2 que Bastia s’apprête à se déplacer sur la pelouse de Marcel-Tribut. Là-bas, l’USL Dunkerque reste sur une série de trois victoires consécutives et sera donc en position de livrer une belle bataille au Sporting, l’une des deux seules formations toujours invaincues en ce début de saison. S’il ne pourra pas être sur le banc ce mardi à la suite du carton rouge reçu face aux Franciliens, l’entraîneur du SCB, Benoît Tavenot, était bien présent en conférence de presse pour revenir sur la forme de son équipe et sur la nécessité de réaliser une très bonne semaine pour faire perdurer la série en cours.

À lire aussi >> Dunkerque – Luis Castro avant Bastia : « Si tu es trop confiant et trop relâché en Ligue 2, tu vas perdre, c’est une certitude »

L’enchaînement rapide face à Dunkerque et la lutte contre l’excès de confiance

« Dès la fin du match (ndlr : contre le Paris FC), le staff s’est replongé pour préparer la rencontre face à Dunkerque. On a apprécié le moment parce que c’était une belle soirée pour tout le monde, mais à nous de faire une belle semaine maintenant, et ça commence par le match de demain à Dunkerque […] On a débriefé le match, on discute depuis le départ de ce que sera pour nous une saison aboutie. Et une saison aboutie, ce n’est pas de faire cinq matchs invaincus, trois victoires, deux nuls, et de battre le Paris FC. C’est de faire une belle saison au final. Et les bonnes équipes, ce sont celles qui sont capables de répéter les prestations sur des intervalles plus courts. Là c’est le cas. On ne se prendra jamais pour des autres. Par contre, ce n’est jamais évident de se réinvestir mentalement dans un match trois jours après. Ça demande de la force, et c’est aussi question de maturité de joueur et de potentiel à un moment donné. »

La gestion physique après un match à dix

« On a fait un gros match athlétique. L’objectif était vraiment la récupération sur ces deux jours. Hier on a fait une séance courte mais bonne, je me suis plus posé la question de l’enchaînement Dunkerque-Annecy, plutôt que Paris FC-Dunkerque. Parce qu’il y a encore moins de jours, le troisième match est le plus difficile. Ma réflexion par rapport au onze de départ se fait plus au niveau du match d’après que celui d’avant […] On va modifier un peu l’équipe, mais je ne veux pas trop y toucher non plus parce qu’on est sur une belle dynamique. Les joueurs ont faim de terrain et ont envie de continuer. Pour Guevara, c’était un coup, donc il sera opérationnel, et Dylan Tavares sera suspendu. »

L’adversaire dunkerquois

« C’est un tout autre match que le Paris FC. C’est une équipe que je ne connaissais pas, Dunkerque. J’ai vu leurs quatre matchs, et j’ai été très agréablement surpris. C’est vraiment une bonne équipe, qui joue bien au foot, plaisante à regarder et avec de la qualité technique. Elle maîtrise son sujet avec un beau 4-3-3 pointe basse. Sur la question du système, je ne pense pas repartir à cinq demain. On va repartir à quatre, je pense. Maintenant, comme vous l’avez dit, il va falloir bien gérer leurs côtés. Parce qu’ils ont des ailiers et des latéraux qui participent beaucoup au jeu. »

Le Sporting va-t-il être attendu désormais ?

« Je ne me pose pas cette question, je prépare le match comme tous les matchs. J’ai même du mal à me mettre dans la peau d’un leader certes temporaire, mais d’un leader quand même. Dunkerque est sur une très bonne dynamique aussi, ils ont vu nos derniers matchs, ils connaissent nos qualités et nos défauts. À nous de continuer la belle série, l’objectif c’est vraiment de faire une très bonne semaine. Parce que réussir des séries comme celle-là, on est quand même sur cinq matchs sans défaite, ça n’arrive pas tous les trois mois, des fois ça n’arrive pas dans une saison. Donc il faut la pousser le plus loin possible, et pour ça, il faut faire des matchs pleins. »

Photo Anthony Bibard/FEP/Icon Sport

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *