Après avoir connu sa première défaite de la saison face au FC Metz (1-2), le Paris FC veut repartir de l’avant à l’occasion de son déplacement à Bastia ce vendredi soir (20h) dans le cadre de la 5e journée de Ligue 2. Avant cette rencontre, l’entraîneur Stéphane Gilli a fait le point en conférence de presse et sait que son équipe sera attendue partout.
A lire aussi >> Ligue 2 (J5) – Les compos probables des 8 matchs ce vendredi
« On n’enregistre pas de retours chez les blessés de longue durée, et nous n’avons pas d’absents supplémentaires, c’est très bien. C’est une belle semaine qui nous attend. Selon les résultats, cela peut être révélateur mais il restera beaucoup de matchs derrière. Ce qui m’importe, c’est ce premier match à Bastia car ce sera difficile et engagé. Toute mon énergie est placée là pour le moment, et après on verra ce qu’il se passera après Bastia. Dans ce qu’on met en place, on a une réflexion sur les trois matchs, mais dans le foot il ne se passe jamais ce qu’on prévoit. La défaite contre Metz ? On a fait une entame de match très moyenne, surtout avec beaucoup de déchet technique. On n’était pas trop sous pression et on leur donne beaucoup de ballons. On fait trop d’erreurs face à une équipe de qualité. A 0-2, on était relâchés. J’avais senti un peu de tension et de fébrilité avant le coup d’envoi et ça s’est confirmé, c’est dommage. Peut-être que certains s’étaient mis une petite pression. On n’a pas fait 95 minutes et contre une équipe comme ça, on le paye cash. Il y a eu des tournants dans ce match, comme la barre de Camara ou l’occasion de Gory. Après, avec des si… Ce qui m’a surtout dérangé, c’est notre déchet technique sous pression, il faut être plus juste. On a encore beaucoup de choses à travailler sur la technique, la tactique et le mental. On a des ambitions, on sait qu’on sera attendus. Sur l’aspect psychologique, il faut l’intégrer. Chez nous, on s’enflamme pas du tout. Le championnat est très difficile et chaque année, au niveau de la qualité, du niveau de jeu, ça progresse. Il n’y a pas une équipe qui va marcher sur la L2, et encore moins le Paris FC. Pour gagner des matchs, il faudra être très bon. Il n’y a pas de sentiment de revanche par rapport à l’an dernier, on sait que c’est toujours difficile de jouer à Furiani. Il y a le public, l’état d’esprit, ils veulent faire de leur stade une forteresse. A nous de répondre présent. Leur gardien est le meilleur de L2 pour le moment. C’est une équipe solide, avec beaucoup d’intensité, qui défend en avançant. A nous d’être justes dans notre jeu avec le ballon et attaquer plus la profondeur. On doit changer de rythme dans les 30 derniers mètres. »
Photo Christophe Saidi/FEP/Icon Sport