Acteur majeur de la Ligue 2 en tant que seul diffuseur mais également essentiel en Ligue 1 avec régulièrement une affiche le samedi après-midi, beIN Sports a poursuivi cet été sa politique d’investissement dans le football professionnel français même si les montants des accords sont encore loin de ce qu’espérait la LFP. Alors que DAZN a récupéré la grande majorité des rencontres de l’élite (au moins 8 matchs par journée) et paye donc le prix le plus cher, un quart des sommes touchées par les clubs et la Ligue provient de la chaîne qatarie dont Nasser Al-Khelaïfi (PSG) est le patron.
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Seulement voilà : selon nos confrères du journal L’Équipe, beIN n’aurait toujours pas réglé la première facture de la saison, ce qui aurait le don d’agacer certains président de clubs qui l’ont par ailleurs fait savoir lors du dernier Collège de Ligue 1 qui s’est tenu le jour de la réélection de M. Vincent Labrune à la présidence de la LFP. Les raisons pour ce retard peuvent être multiples (L’Équipe évoque certains termes du contrat que le diffuseur voudrait éclaircir avec la LFP mais aussi le conflit avec les supporters en Ligue 2 qui nuit à la qualité de la diffusion ainsi qu’à la sécurité des prestataires). Mais au final, les clubs – qui sont censés recevoir un versement pour les droits TV le 30 août, puis en novembre en février, en mai et en juillet – n’ont pour l’heure perçu que 76% de ce qu’il devaient toucher il y a de ça une vingtaine de jours. Pour rappel, alors qu’un contrat de sponsoring du Qatar à hauteur de 20M€ l’année était en négociation en plus de 80M€ prévus pour la diffusion des matchs de L1, les papiers n’étaient pas encore signés par beIN Sports pendant la trêve internationale de septembre. Trois journées étaient déjà passées…
Source : lequipe.fr
Photo Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport