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« Il y a deux sortes de personnes : ceux qui parlent et ceux qui font » : Pierre-Olivier Murat explique son vote pour Vincent Labrune au CA de la LFP

Réélu comme représentant des clubs de Ligue 2 par le Collège, tout comme Bernard Joannin (qui a avoué avoir voté blanc), Pierre-Olivier Murat (Rodez) assume son choix d’avoir donné sa voix à Vincent Labrune contre Cyril Linette pour la présidence de la Ligue de Football Professionnel cette semaine, malgré sa grande impopularité parmi les supporters des clubs de football. Essuyant de nombreuses critiques depuis la parution du compte rendu, le président du RAF se défend en conférence de presse publiée sur la page Facebook de nos confrères de Centre Presse Aveyron. Alors que certains ont pu demander sa démission pour avoir soutenu le président sortant, l’Aveyronnais confie qu’il va continuer à « défendre les intérêts des clubs de Ligue 2 » auprès de la Ligue.

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« J’ai été élu représentant des clubs de National pendant un petit moment, j’ai toujours défendu leurs intérêts et là, je fais mon deuxième cycle au Collège de Ligue 2. Je défendrai toujours la Ligue 2. Il y a des personnes qui ont la mémoire courte. J’ai été un peu peiné hier soir (mercredi 11/09) parce que mon bilan à moi, c’est de faire venir l’argent de CVC en Ligue 2 alors qu’il n’était destiné qu’à la Ligue 1. Je me suis battu, je suis allé discuter, convaincre Vincent Labrune pour qu’il y ait une aide à la Ligue 2. Il y a des présidents qui ont été amnésiques. J’ai un deuxième exemple après le match contre Bordeaux (02/06/2023) où on était dans le fight (sic) avec Annecy, Sébastien Faraglia notamment. Mais en conseil d’administration, Sébastien pourra le confirmer, je n’ai pas défendu que mon club, j’ai aussi dit qu’Annecy méritait d’être repêché. »

« Dans la vie, il y a deux sortes de personnes : ceux qui font de la politique, qui parlent et qui parlent, et ceux qui font. Moi je ne parle pas, je fais. Aujourd’hui, tout le monde sait que j’ai été un soutien de Vincent Labrune et d’Arnaud Rouger, M. Rouger étant quelqu’un d’ultra compétent, il doit rester à la Ligue. Et je pense qu’au regard des difficultés traversées par le football français, c’est plus facile de discuter avec des gens qui ont fait 85% que des gens qui ont fait 15% (il fait référence à Cyril Linette). »

« Lors du vote du matin (au Collège de Ligue 2), neuf clubs voulaient repartir avec Vincent et Arnaud (7 pour, deux abstentions ndlr.), neuf autre ont dit non. Sauf que moi, je suis quelqu’un d’entier, vous me connaissez. Quand j’ai envie de dire merde, je dis merde (sic) […]. Je ne me suis pas exprimé plus tôt car je trouvais cette élection trop agressive. Ce n’est pas avec ça qu’on va pouvoir faire un front d’union dans le football français. Par contre, maintenant – et j’ai déjà commencé depuis trois mois, je le dis : le train de vie de la LFP, il faut le faire baisser. Le président élu le sait, il sait que je vais être un adversaire sur ce sujet car c’est un débat d’idées. Mais cette élection a été trop agressive pour moi, ce n’est pas mon truc […]. Le matin, on n’a pas décidé (de voter Linette, ndlr.). On a dit que s’il y avait une majorité vraiment forte, on ira sur un candidat ou sur l’autre. Une majorité, c’est 51%. Neuf pour et neuf contre, ce n’est pas une majorité. J’ai eu le bac S avec mention très bien (rires). »

Photo et vidéo : Centre Presse Aveyron.

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