Il y a des matchs marquants qui font la renommée d’un championnat, et même si ce Guingamp – Red Star (3-4) de la troisième journée est déjà un classique de cette saison 2024-2025, il est encore loin d’égaler le scénario incroyable de Toulouse – Valenciennes lors de la J10 de 2020-2021. Un match qui s’est terminé sur le score de quatre buts à cinq en faveur des visiteurs, qui auront vu leur défenseur et capitaine Joffrey Cuffaut inscrire un quadruplé pour remonter un déficit de 2-0, puis de 3-1 pour le TéFéCé, avant de marquer le but de la victoire à la 86e d’un nouveau missile sur coup franc ! Invité dans le podcast de MaLigue2, le joueur de 36 ans nous a raconté cette soirée hors normes dont les souvenirs restent forcément très vifs dans sa mémoire, près de quatre ans plus tard. Il terminera l’exercice avec 10 buts à son actif en Ligue 2…
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« Je me rappelle qu’on devait jouer en losange, mais qu’on avait fait une veille de match qui n’était vraiment pas bonne du tout… On se fait tourner par l’équipe remplaçante et on se dit que le lendemain, à Toulouse, ça va être compliqué. Et au final, on fait un super match et on arrive à gagner 4-5 au Stadium ! Il y a des événements qu’on n’explique pas forcément dans un match, c’était un match fou, très ouvert des deux côtés, on sentait que sur chaque action il pouvait se passer quelque. Il y a des soirs comme ça où tout ce qu’on entreprend, tout ce qu’on essaye nous réussit. C’était mon soir, on dit toujours que ça n’arrive qu’une fois dans une carrière. »
« Je n’avais pas encore beaucoup marqué jusque-là, c’est vraiment le premier match où j’ai commencé à marquer beaucoup. Le match était à huis clos parce que les stades étaient encore fermés à cause du Covid. Ce qui m’a le plus marqué, c’est surtout le bruit le bruit des filets quand quand tu marques. Quand il y a du monde dans le stade, tu ne l’entends pas forcément mais là, c’est ce qui m’a marqué à chaque fois. »
« Moi, c’est plus du premier but (celui du 2-2) dont je suis fier parce que c’est une magnifique action collective, quelque chose qu’on avait travaillé à l’entraînement parce que Toulouse jouait à 5 derrière. C’est pour ça qu’on avait choisi d’évoluer en losange pour justement les étirer sur la largeur. C’était le but le plus joli à mes yeux parce que c’était travaillé pendant la semaine, il n’y avait pas de hasard et c’était un peu une récompense pour tout le club le club, les joueurs et le staff […]. Après (ce quadruplé), sur le reste de la saison, j’ai réussi à enchaîner. On se prend au jeu, on se dit « ça fait 6, puis 7, puis 8… » et le record était de neuf ou dix, donc je pouvais peut-être essayer d’aller le chercher ! C’est arrivé, donc ouais, j’étais content (il sourit). »