Victorieux du SM Caen à 9 contre 11 vendredi dernier (1-0), le Pau FC est de retour aux affaires dès ce soir (20h) face à Grenoble. Les rudes batailles face aux Normands et à Clermont ont fait leur lot de dégâts dans les rangs des Béarnais, qui seront privés de Boutaïb, Bobichon ou encore Ngom, tous suspendus. Dans les Alpes, Nicolas Usaï devra donc trouver une nouvelle formule pour repartir avec un résultat positif. L’entraîneur palois était présent en conférence de presse ce jeudi afin de s’exprimer au sujet de la troisième journée de Ligue 2 à venir.
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La victoire face à Caen, un acte fondateur ?
« Un acte fondateur, je ne sais pas. Mais après des matchs comme ça, on est surtout très vigilant à ne pas surfer sur l’euphorie. Les joueurs en ont profité ce week-end, on a fait une très belle performance. Mais la première chose que je leur ai dit, c’est que ce qu’on a montré au-delà de l’aspect tactique, c’est-à-dire la force de caractère, le mental, et l’unité collective, c’était quelque chose qui s’entretenait. Ce n’est pas de l’acquis. »
L’adversaire grenoblois
« Pour eux aussi, on peut parler d’effectif mouvant. Ils ont eu le malheur de perdre Loïc Nestor qui s’est fait les croisés cette semaine, c’est toujours délicat. Des joueurs sont annoncés sur le départ, Bangré vient d’arriver de Toulouse, Mouyokolo de Lorient. On a une visibilité sur l’équipe, sur ce qu’ils ont fait pendant les deux premières journées. Il y a des joueurs qu’on connaît pas mal, mais il y a, là aussi, un peu d’inconnu par rapport à la composition et à l’organisation qui seront alignées demain. »
Un nombre de cartons rouges symptomatique d’un certain état d’esprit ?
« Sur les trois cartons rouges que l’on a pris, il y en a deux pour excès d’engagement. L’excès d’engagement, c’est quelque chose que l’on peut pardonner, qui se maîtrise. Antonin Bobichon a pris son carton rouge à la 96e, il venait de faire un match à 13 kilomètres. Oumar Ngom c’est un excès d’engagement, c’est quelque chose qu’on lui demande au quotidien. Donc peut-être qu’il a placé le curseur un peu haut. Mais rappelez vous la récupération qu’il fait sur le premier but, il fait le même genre de faute et ce n’est pas sifflé. Concernant Khalid Boutaïb, c’est un carton rouge qui me met en colère parce que c’est une réaction épidermique. On en a parlé ensemble, il en est conscient. Il a pris qu’un match, son geste épidermique n’était pas d’une grande violence. Mais la maîtrise des émotions, quel que soit l’âge, c’est quelque chose d’important. Il faut qu’on fasse en sorte d’être discipliné et de finir les matchs à 11 parce que c’est très dur de jouer en infériorité numérique. »
Photo Dave Winter/Icon Sport