Mal parti lors de la saison 2023-2024, le club de Dunkerque emprunte pour le moment la même voie en 2024-2025 avec deux défaites pour lancer cet exercice de Ligue 2. Battue par Paris alors qu’elle menait 0-2 à la 78e minute (3-2 score final), l’USLD va devoir se remobiliser pour ne pas laisser trop de doutes planer et prendre le maximum de points face à Rodez, qui est aussi resté scotché au sol après deux rencontres. Alors que Yassine Bammou est encore trop juste pour jouer lors de cette 3e journée Luis Castro tente de trouver les solutions pour véritablement lancer les Dunkerquois.
À lire aussi >> Dunkerque – Des prétendants en Ligue 1 et en Angleterre pour Enzo Bardeli
« Quand tu gagnes 2-0 à l’extérieur et que tu fais un match sans leur laisser de grosses opportunités, tu ne peux pas perdre le match comme ça. Je pense que Paris est une très bonne équipe, mais c’était nécessaire de garder le résultat et de finir ainsi (avec la victoire, ndlr.). On ne devait pas prendre de risque. Le match est fini, on va se concentrer sur le prochain […]. Je ne parle jamais des arbitres, mais on est des professionnels en France et je ne comprends pas comment il ne peut pas y avoir de VAR. Sur les deux premiers matchs, quatre situations où la VAR aurait pu être appelée se sont produites. Dans des matchs très serrés, très compétitifs, c’est dur. »
https://www.youtube.com/watch?v=WSGgrxd3cXA
« On va composer le meilleur onze pour ce match contre Rodez. C’est normal que quand on perd, tout le monde pense que tout est mauvais. Mais je ne suis pas supporter et je ne vois pas les choses de cet œil. Après deux défaites, on peut se demander : comment sont les défaites ? Est-ce qu’on a joué très mal, est-ce qu’on n’a pas eu d’occasions pour marquer ? Est-ce que l’adversaire a joué mieux que toi et est entré dans la surface 10 fois ? Non. L’année dernière, il y a un match qu’on aurait pu perdre 5-1, ça aurait été normal, et on a gagné 1-0. Après, tout le monde était content et nous étions les meilleurs du monde… Ça, c’est du foot pour les personnes qui ne travaillent pas dans le foot. Quand tu travailles dans le milieu, c’est nécessaire de regarder ce qu’il se passe, à la fois quand tu gagnes et quand tu perds. Des fois, tu gagnes mais tu ne fais rien. Je rentre chez moi, je regarde le match 3, 4 fois, je regarde ce qu’il est nécessaire de changer, même si on l’a gagné. Et les fois où l’on perd, on n’a pas forcément tout fait mal. »
« Oui, ces deux revers sont durs pour nos joueurs, pour moi, pour nos supporters, tout le monde… Et maintenant ? On reste là, où est-ce qu’on va avancer sur le prochain match ? Si on reste où on est, on va déprimer. Si on se projette, on est capables de sortir de cette situation, c’est sûr. L’année dernière, on est sortis d’une situation alors que tout le monde disait que c’était impossible. Et on y est arrivés, ensemble. C’est le moment de tous avancer, ensemble. »
Photo Baptiste Fernandez/Icon Sport