Tout n’a pas été parfait lors de cette seconde journée de Ligue 1, mais le FC Nantes a assuré l’essentiel. Face à Auxerre, l’ouverture du score de Moses Simon et le break du jeune Guirassy en fin de partie ont permis aux Canaris de l’emporter (2-0) devant leurs supporters et de capitaliser sur le point du nul obtenu à Toulouse la semaine passée. Après la rencontre, l’entraîneur nantais, Antoine Kombouaré, s’est présenté en conférence de presse pour revenir sur l’importance de ce succès.
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« Enfin, quelle délivrance, quel soulagement. On a tellement attendu, on a tellement souffert, on a tellement fait souffrir nos supporters. J’allais dire, à la limite, quelle que soit la manière dont on a joué, on voulait à tout prix cette victoire. C’est tellement rare, après tant de matchs ratés et de déceptions pour ces fidèles supporters. Il faut savourer ce moment, apprécier, puis après se remettre au boulot bien sûr parce que ce n’est que la deuxième journée. Mais enfin briser cette malédiction, ça nous fait beaucoup de bien […] On peut faire beaucoup mieux, dès qu’on a ouvert le score, je pense qu’on aurait pu un peu plus gérer les temps faibles. On a eu des situations pour mieux jouer, mais comme on a eu une équipe d’Auxerre qui venait nous chercher assez haut, on a eu beaucoup d’espace. On a trop joué les contres à fond, et finalement beaucoup de déchets. Même si dans cette première mi-temps, on aurait très vite pu mener 2-0 avec quelques occasions dont celle de Sorba Thomas avec le centre de Moses Simon. C’est plus dur de la mettre au-dessus que dans le but. Vu les antécédents qu’on a avec ces matchs sans en gagner un, on sentait de la fébrilité. On aurait pu tenir le ballon un peu plus, quand on était là-haut, il fallait éviter les actions individuelles et être capable de gérer la possession dans la partie adverse. On peut beaucoup mieux faire, mais il fallait gagner aujourd’hui, c’était l’essentiel […] J’aborde cette dernière semaine de mercato sereinement. Si je me prends la tête avec ça, ça va changer quoi ? Rien du tout. Je m’attends à ce qu’ils soient sollicités, je m’attends à ce qu’ils partent. Après moi, je ne vais pas rester là à pleurer, je vais prendre connaissance de la situation. Et surtout, mon travail c’est d’anticiper afin de trouver des solutions s’ils sont amenés à partir […] J’ai appris à ne pas me plaindre, ce sont des problèmes mineurs. L’importance des joueurs, c’est quand ils sont concernés, impliqués, là à 100%. Si c’est pour avoir des joueurs qui tirent la gueule et ne sont pas contents de la situation, la porte est grande ouverte. »
Photo Pierre Costabadie/Icon Sport