Le Pau FC s’apprête ce vendredi à démarrer une cinquième saison consécutive de Ligue 2. Le club béarnais va se frotter à un contexte financier difficile, à l’instar de ses concurrents. Dans une interview donnée à France Bleu Béarn, le président Bernard Laporte-Fray décrit le chemin semé d’embûches qui attend sa formation.
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« En termes de joueurs, on s’est donné les moyens d’être concurrentiels mais malheureusement notre budget a été négocié avant d’apprendre la chute des droits TV qui est forte et significative : on passe de 3,8 millions à 1,8 millions d’euros, une perte sèche de 2 millions. Ceci dit on avait entériné notre budget en termes de recrutement donc on s’y tient. Ce que je regrette, c’est qu’on est mis devant le fait accompli, tout comme pour la retransmission des matchs passée du samedi au vendredi soir. On est victimes de certaines décisions importantes sans être convoqués pour en discuter autour d’une table. On n’est pas acteurs, on est passifs malgré nos revendications. Elles ne sont pas entendues […] Je me mets avec les supporters. Jouer le vendredi, ça nécessite de poser une journée de congés quand on se rend à l’extérieur. On verra le comportement des spectateurs, j’espère que tout le monde sera présent au stade pour nous encourager, mais c’est une difficulté supplémentaire.»
Sur le départ de certains joueurs (dont Bassouamina et Saivet, partis à Clermont) : « Ce sont des pertes. Ceci dit, on n’a pas les moyens comme Clermont de multiplier les salaires par deux. Saivet on Bassouamina touchent le double de ce qu’ils avaient à Pau. On s’attache à faire un recrutement très précis, en fonction de la demande de notre entraîneur Nicolas Usaï. Luis de Sousa, notre directeur sportif, s’emploie à remplacer ces joueurs par des jeunes potentiels. On travail sur la post-formation et il nous faut faire du trading tous les ans pour pouvoir perdurer économiquement à ce niveau. »
Crédit photo : Michael Baucher/Panoramic/Imago
