Auteur d’une saison absolument remarquable conclue par une 4e place et deux matchs de Play-offs, qui auront rapproché Rodez d’une improbable montée de Ligue 2 en Ligue 1, le coach Didier Santini a logiquement vu sa cote grimper en flèche en 2024 ! Au point où il aurait été approché par plusieurs clubs, qui n’auront pas réussi à l’arracher d’un projet qu’il adore. Confirmant à nos confrères de Centre Presse Aveyron qu’il est en négociations pour prolonger son contrat (qui prend actuellement fin en juin 2025), le technicien n’a absolument pas envie d’imaginer son avenir ailleurs qu’au RAF.
À lire aussi >> Mercato : un milieu de terrain prometteur s’engage au Rodez Aveyron Football
« J’avais dit à mes agents, ne discutez avec personne, je ne veux rien savoir, je veux rester. Deux clubs étrangers m’ont appelé en direct, je leur ai dit que j’étais sous contrat et très bien à Rodez. Donc ça a été court. Si je suis là aujourd’hui, c’est grâce au président, qui m’a fait confiance, alors que ce n’était pas évident. Dans ces conditions, je n’ai pas le droit de me servir de club pour aller ailleurs. D’autant que j’aime ce président, j’aime ce club, j’aime cette ville. Je vais continuer de bosser pour rendre au président ce qu’il m’a donné. Avec ce choix, il a peut-être été précurseur de ce qui s’est fait ailleurs, avec l’arrivée d’Eric Roy à Brest ou de Pierre Sage à Lyon. À savoir arrêter de prendre des noms mais d’aller chercher des passionnés, qui connaissent le foot, sont bien humainement et savent être reconnaissants envers leur staff. »
« Car si ça se passe bien pour moi, c’est grâce à Emerick (Darbelet), c’est grâce à Thomas (Frette), à Charles (Cieslinski), à Guillaume (Miquel). Avec Emerick, on est différents sur plein d’aspects, mais on est devenu indissociables. Si j’étais parti, je serais parti avec lui. Car maintenant, je ne peux bosser qu’avec lui. On se connaît par cœur. Avec ses grandes compétences et son intelligence, il me permet de me focaliser sur ce que j’aime vraiment. Si je pars sans lui, je m’emmerde et je suis nul. »
L’entretien complet est à lire sur centrepresseaveyron.fr
Photo Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport