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FC Martigues – Thierry Laurey : « On ne va pas aller au Vélodrome pour faire des selfies »

Tout s’enchaîne très vite pour le FC Martigues, dont la montée n’a pas encore été validée par la DNCG mais qui avance comme si c’était le cas et qui se prépare pour un exercice 2024-2025 qui s’annonce particulièrement intense ! Alors que son équipe perd quelques éléments non négligeables (Zouaoui, Hemia, Soilihi…), le nouvel entraîneur qu’est Thierry Laurey s’est présenté aux côtés du président récemment nommé Pierre Wantiez face à la presse Bucco-Rhodanienne. Connaissant les défis que peut connaître un club promu en Ligue 2, l’ancien du Gazélec, de Strasbourg et du Paris FC estime que faire surperformer la Venise provençale, petit poucet du championnat, n’est pas une mission impossible.

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« On va essayer d’amener les quelques joueurs qui peuvent nous faire progresser en tant qu’équipe. On sait qu’en arrivant de National en Ligue 2, c’est plutôt  compliqué financièrement dans un premier temps car les budgets des clubs qui ne sont pas là depuis longtemps ne sont pas très élevés. Les joueurs attendent toujours un petit peu, quand on est promu et je sais de quoi je parle, ils attendent souvent le dernier moment pour s’engager donc il va falloir être patient aussi. Mais je pense qu’il y a suffisamment de joueurs de qualité – et ils l’ont montré l’an dernier – dans cette équipe pour pouvoir faire la reprise dans de bonnes conditions malgré tout. On ne va pas paniquer. Il y a l’instant médiatique, qui est un petit peu plus rapide que l’instant de vie. On aimerait toujours que ça aille beaucoup plus vite mais parfois, il faut savoir laisser passer son tour prendre son temps pour bien réfléchir plutôt que de faire une erreur en voulant aller un peu trop vite On sait qu’on a un budget qui ne nous laisse qu’une marge d’erreur très, très réduite, il faudra faire très attention à ça. En conservant les joueurs qui peuvent nous apporter quelque chose et en faisant venir ceux qui auront la volonté de s’investir, de jouer le jeu pour pouvoir développer leur potentiel, leurs qualités. Quitte à aller voir ailleurs plus tard. »

« Je ne pense pas qu’on va arriver en Ligue 2 en roulant des épaules et en disant qu’on va gagner tous les matchs ! Ça, ça peut arriver la nuit, mais vers 4 heure du matin, quand on se réveille, on s’aperçoit qu’on est revenus dans la vraie vie, quoi. On sait que ça sera certainement délicat, mais ça ne veut pas dire que l’objectif (du maintien) n’est pas réalisable. Avec différents clubs, voire des clubs promus de National, on a déjà vu une équipe obtenir d’excellents résultats en Ligue 2. Et inversement, il y en a qui ont du mal à se faire à ce niveau-là et qui repartent immédiatement en National. Il y a un juste équilibre à trouver de façon à envisager un maintien. »

« C’est toujours mieux de jouer dans son stade, quand on a des repères sur sa pelouse. Mais on a bien vu que Concarneau s’est bien comporté l’an passé en jouant dans trois stades différents ! C’est quand même un handicap, mais c’est la règle du jeu donc on ne va pas se plaindre de ça. Entre jouer en National et ici (à Turcan) ou jouer en Ligue 2 à Marseille, le choix est vite fait je pense. Ça sera à nous de nous adapter à ça. Le Vélodrome, c’est un stade XXL, il faut être juste. L’avantage que j’aurai, et je suis un peu égoïste, c’est que je pourrai parler à mes joueurs, parce que quand il est plein, normalement tu ne peux pas. Ou alors il faut être un très bon mime. Autrement, c’est un beau stade et ça doit motiver tout le monde. Trêve de plaisanteries, on ne va pas aller au Vélodrome pour faire des selfies, on va y aller pour faire des matchs de niveau professionnel et essayer de prendre des points. En toute humilité, mais avec beaucoup d’envie, j’espère beaucoup de solidarité. J’espère qu’on sera à la hauteur de ce stade. »

Photo Maritima Média

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