Comment les institutions les plus modestes de Ligue 1 telles qu’Angers vont elles faire ces prochaines années si les chiffres des droits TV – déjà amputés de 13%, et même de 20% pendant deux saisons par CVC – sont figés à 500 millions d’euros pour les cinq prochaines saisons, comme l’estime désormais Vincent Labrune ? Parmi les clubs les moins fortunés de l’élite, le SCO va sans doute devoir se serrer la ceinture et certainement stopper la course effrénée à la signature de joueurs pour des salaires toujours plus conséquents, observée depuis plusieurs saisons dans l’élite. L’actionnaire majoritaire Saïd Chabane, interrogé par le journal Le Courrier de l’Ouest, exprime cette semaine son inquiétude quant aux montants que son club touchera et envisage pour l’instant le pire scénario imaginable.
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« On travaille sur cette position. On ne peut pas attendre le dernier moment pour bouger nos pions […]. Les droits TV aujourd’hui pour le SCO, ça représente entre 50 et 60% du budget. Si les calculs restent comme ça, cela représentera donc 7 millions de moins que lors du dernier exercice en Ligue 1. On passerait de 22 à entre 13 et 15 millions de droits télé. »
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« Si les chiffres qu’on entend sont les bons, on part sur cinq ans de vache maigre. Parce qu’on va arriver à un niveau de droits TV inférieur à 2008, avec des salaires trois à quatre fois supérieurs […]. Je ne crains rien pour (les gros clubs), mais du 7e au 18e, ça sera une autre danse. »
Source : Le Courrier de l’Ouest, via ouest-france.fr
Photo Anthony Dibon/Icon Sport