Championnat

Bilan (14/20) – Le Paris FC encore bien placé… mais toujours malheureux en play-off

Le bilan par ML2

La saison 2023-2024 n’aura pas été un long fleuve tranquille pour le Paris FC ! Alors que le club de la capitale entamait un nouveau cycle avec la nomination de Stéphane Gilli sur le banc, le début de championnat s’est révélé très compliqué. Privé de son stade Charléty pour les quatre premiers matchs à domicile et contraint de se délocaliser à Troyes, le PFC a également multiplié les blessures. Un casse-tête chaque semaine pour le coach, obligé de s’adapter pour les séances d’entraînement et les compos les jours de match. Conséquence : Paris ne dépassera pas la 15e place du classement avant la 4e journée, avec trois défaites consécutives pour commencer la saison. Pire, les travaux de réfection de la pelouse de l’enceinte du XIIIe arrondissement amèneront toujours des problèmes pendant l’hiver et provoqueront une nouvelle délocalisation au printemps…

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Confiance payante envers Gilli

Mais les dirigeants parisiens, et l’expérimenté président Pierre Ferracci en tête, n’ont pas agi dans la précipitation et ont surmonté les obstacles infrastructurels. La confiance envers le coach a été maintenue malgré le départ poussif, et le groupe a parfaitement adhéré au discours et au plan de jeu du technicien. Le jeune Obed Nkambadio aura pris le pouvoir dans les buts notamment pour compenser les prestations décevantes d’Ivan Filipovic. Petit à petit, Paris a pu remonter la pente et opérer une très belle remontée, fort d’une série de 11 matchs d’affilée au coeur du premier semestre 2024. Disparu des prétendants à la montée, le PFC se place sans faire de bruit pour la première fois dans le Top 5 à l’issue de la 32e journée, au meilleur des moments en plein sprint final. Personne ne viendra rechercher Paris, même si la perte de la 4e place sur le gong au profit de Rodez lors de l’ultime multiplex ne sera pas anodine pour la suite.

La malédiction des play-offs…

Qualifié pour la quatrième fois en play-offs lors des six dernières saisons, le club de la capitale conforte ainsi son statut de club installé du haut de tableau. Mais la malédiction de ces pré-barrages va encore rattraper Ilan Kebbal et ses coéquipiers. Blessé à Bastia lors de la J38, le maître-à-jouer parisien sera forfait pour ce rendez-vous à Rodez. Un énorme coup dur, sans compter les autres absences toujours nombreuses. Au courage, Paris parvient à arracher les tirs au but sur le fil (2-2) en Aveyron à 10 contre 11… mais craque complètement lors de cette séance. Alors que le RAF rate ses 3 premières tentatives, les Parisiens n’en profitent pas et se retrouvent éliminés dès le PO1. Un scénario encore plus fou que celui contre Sochaux il y a deux ans, où Paris avait là aussi manqué des penalties en cours de match… Malgré cette déception finale, ce premier exercice aura permis à Stéphane Gilli de poser les bonnes bases du projet. Nul doute que Paris sera cette fois plus attendu en 2024-2025.

Le bilan de Pierre Ferracci (Président)
(source : NewsTank Foot)

« En L2, on retiendra peut-être que nous avons encore une fois manqué le coche, pour notre quatrième participation aux play-offs en six saisons. Mais il faut voir le côté positif. A l’intersaison, nous avons considérablement transformé un effectif en fin de cycle, avec un changement d’entraîneur et de directeur sportif. Nous avons connu un début de championnat très difficile, avec un nombre invraisemblable de blessures, lié à une préparation foncière inadéquate, qui nous a également conduits à nous séparer du responsable de la performance. Et nous n’avons retrouvé Charléty qu’en octobre, après la délocalisation de nos matchs à Troyes. Avec quelques péripéties sur l’état de la pelouse sur lesquelles je ne reviens pas. Au soir de la dixième journée, nous étions 17e et premier relégables. La suite, on la connaît, avec une remontée régulière et remarquable, un jeu attrayant nous permettant d’accéder au Top 5 et de jouer les play-offs. Mais les blessures ne nous ont pas quittés et il y avait encore trois ou quatre joueurs majeurs absents à Rodez la semaine dernière, dans une partie au scénario épique. Cela étant, la meilleure façon d’aller plus haut, c’est d’être lucide et de se focaliser sur ce qui relève de nous : il nous manque encore quelque chose. »

L’équipe-type selon les temps de jeu (en 4-3-3)

Le XI : Nkambadio – Koré, Mbow, Dabila, Gaudin – Mandouki, Camara, Doucet – Gory, Kebbal, Lukembila.

Le banc : Filipovic, Chergui, Kolodiejcazk, Alakouch, Dicko, Hamel, Jabbari.

Photo by Sylvain Thomas/FEP/Icon Sport

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