Championnat

FC Annecy – Laurent Guyot sur le match à huis clos contre l’ESTAC : « Ça va nous rappeler les mauvais souvenirs du COVID »

Dernière ligne droite et dernier match pour le FC Annecy, qui se déplace à Troyes ce week-end dans un match à l’atmosphère très particulière puisqu’il se jouera sans les supporters ! La 38e journée de Ligue 2, qui devait avoir une importance capitale pour l’équipe poursuivante, devrait finalement n’avoir aucun enjeu puisque le match de l’ESTAC face à Valenciennes ne pourra très probablement pas être rejoué. Mais avant de pouvoir se relâcher complètement, le coach Laurent Guyot veut que son équipe fasse le travail pour pouvoir partir en vacances l’esprit tranquille, sans attendre les décisions de la DNCG. Il a évoqué en conférence de presse le contexte spéical de cette dernière rencontre de la saison.

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« C’est très bizarre, ça va nous rappeler les mauvais souvenirs du COVID. C’est comme ça, on ne peut rien y faire. Il faut bien se préparer, faire le match qu’il faut pour améliorer notre total de points, sachant qu’en face on aura évidemment  une équipe qui, elle, va jouer son va-tout pour essayer de prendre des points dont ils ont besoin compte tenu de leur situation. Et puis comme tous les ans, peut-être encore plus cette année, il y a l’interrogation de la 17e place… On arrive à la fin de la refonte des championnats et il y a des interrogations pour pas mal de clubs. On peut comprendre. Nous, au même titre que contre Angers ou que contre Bastia, quand ils sont venus chez nous, on doit faire un match de foot, de le jouer sans se poser la question de s’il y a un enjeu ou non, sans se soucier qui est en face de nous. Le sport c’est ça : donner 100% quels que soient les enjeux »

« Passer de -7 ou -8 points (sur le premier non relégable) à +5 sur la zone rouge, ce n’est pas courant, surtout en l’espace de dix matchs. Ça a nécessité beaucoup d’investissements, beaucoup d’efforts et je pense que la coupure arrive au bon moment. Il était temps que ça s’arrête aussi, il y a besoin de récupérer. Moi, la saison je la conçoit sur deux ans, parce que l’année dernière la coupure a été quasi-inexistante pour beaucoup de gens sur le plans psychologique. »

Photo Hugo Pfeiffer/Icon Sport

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