Il n’en a jamais vraiment été très loin, mais il n’a pas non plus su s’en rapprocher suffisamment : toute la saison, le club de Guingamp a vivoté entre le milieu de tableau et le top 5 de Ligue 2, un objectif annoncé en début de saison mais qui lui est désormais inaccessible depuis la défaite (2-1) sur la pelouse du Paris FC, qui monte à la 4e place du championnat à un match de la fin. Une déception pour l’entraîneur de l’En Avant, Stéphane Dumont, qui sait tout de même qu’il était difficile de prétendre à mieux sans être suffisamment lucide dans les différentes zones de vérité. Le coach – qui arrive en fin de contrat au mois de juin – a brièvement parlé de son avenir après avoir analysé le match chez nos confrères d’À La Guingampaise.
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« Je trouve qu’on fait une bonne entame, le premier quart d’heure est très bon, on ne concède pas grand chose. Et puis c’est vrai que ce but, là où ils sont capables de garder la possession dans notre camp, nous fait mal. Il casse un peu notre dynamique. Je trouve que malgré tout, en seconde période, on a retrouvé de l’allant, on a été capables de les fragiliser. Maintenant, il aurait fallu marquer, rester dans le match. Il faudra que je revoie le match, notre entame a été bonne mais comme souvent, on n’a pas été capables d’être tranchants, dans la maîtrise, et capables de sanctionner l’adversaire. Malgré un pressing qu’on a été capables de mettre constamment, du début à la fin. Je trouve qu’on s’est rendus coup pour coup et forcément, à la fin, on s’ouvre et on subit des contres. Mais je trouve que c’était logique. Les joueurs ont eu une débauche d’énergie importante, mais ça ne suffit pas parce qu’il faut qu’on soit beaucoup plus justes et tranchants dans les zones de vérité. Ce qu’on n’est pas. »
« Cette saison me laisse un goût de « Oui, mais… ». C’est à dire qu’il y avait plein de bonnes choses, mais… voilà. Il y a ce mais, qui ne suffit pas pour basculer de manière générale. Quand ces choses-là sont malgré tout récurrentes depuis le début de la saison, qu’on sent qu’il va nous manquer un petit quelque chose… Il faut être capable d’être beaucoup plus tranchant, avoir une gestion de scénarios importante, avoir moins d’absents majeurs dans des moments clés de la saison, aussi. Mais il y avait plein de bonnes choses malgré tout. C’est le verre à moitié plein. On pense au match de Laval, la saison n’est pas terminée et ce qu’on veut avec ce groupe, c’est finir par une victoire à domicile, forcément. Après, pour le reste (comprendre son contrat, ndlr.), on échange tous les jours avec le président et je pense que vous saurez bien assez tôt comment s’articulera la saison prochaine. Je ne sais pas quand, mais ça peut être avant Laval. »
Photo Dave Winter/FEP/Icon Sport
