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Ligue 2 – Montée, play-offs, maintien… Les enjeux du multiplex de la 36e journée de championnat

Plus que trois journées de Ligue 2 et le verdict de la saison approche ! Ce vendredi soir se tiendra la 36e journée de la saison qui pourrait sceller la lutte pour le maintien, notamment si Dunkerque va s’imposer sur la pelouse de Quevilly – Rouen Métropole. Avec Angers, Rodez, Laval, Pau ou encore Caen sur le pré à 20h00, la course aux playoffs, voire mieux, fera rage.

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Angers SCO (3e) – Pau FC (7e)

La pression doit changer de camp : Angers a troqué avec l’AS Saint-Étienne la place du chassé contre celle du chasseur. Cette fois, le SCO joue avant l’ASSE, avec l’occasion de reprendre provisoirement la place de dauphin et le ticket pour une remontée directe en Ligue 1. Toujours sans Lopy ni Ferhat, les Angevins pourront compter sur Farid El-Melali malgré une petite alerte en début de semaine. Une victoire permettrait, quoiqu’il advienne samedi de sécuriser une place parmi les trois premiers et de s’épargner le premier tour des playoffs…
Et ce premier tour des playoffs qu’Angers fuit, le Pau FC serait au comble du bonheur à l’idée de pouvoir y participer. Les Béarnais n’ont quasiment plus le droit à l’erreur s’ils veulent prolonger leur saison. Malgré la 20e défense de Ligue 2, les hommes de Nicolas Usaï ont encore une petite chance de se mêler au combat mais la liste des absents est assez longue pour les visiteurs.

SC Bastia (12e) – Amiens SC (10e)

Il y a une semaine, l’entraîneur bastiais Michel Moretti prévenait son équipe contre toute tentation de relâchement… avant de la voir encaisser trois buts en cinq minutes sur la pelouse d’Annecy. Si les Corses ont su ramener le score à des proportions plus honorables, en ne perdant « que » 2-3 en Haute-Savoie, on peut envisager que l’absence d’objectif a pu influer négativement sur la performance des turchini. Cependant, devant le public du stade Armand-Cesari, on imagine mal un SCB en dilettante.
Ce vendredi, c’est un grand habitué des fins de saison en roue libre qui visite Furiani : l’Amiens SC. Avec une collection de matchs nuls longue comme le bras, les Picards n’ont pas accroché le bon wagon.

FCG Bordeaux (14e) – AC Ajaccio (11e)

Si Bordeaux n’est pas dans une situation de danger imminent, il faut encore une victoire aux hommes d’Albert Riera pour assurer arithmétiquement le maintien. S’il n’est pas très « sexy », cet objectif sportif est le dernier qui reste aux Girondins, avant une intersaison pendant laquelle la santé financière du club devrait occuper les débats. En avril, les Bordelais se sont inclinés trois fois, dont deux en frôlant les 80% de possession du ballon. Il est sans doute un peu tard pour une révolution tactique mais sait-on jamais…
Côté ajaccien, les bilans sont quasiment déjà tirés. Prétendant à la montée jusqu’à l’hiver, l’ACA s’est effondrée et prépare déjà un renouvellement de son effectif et une génération de joueurs pourrait bientôt céder la place. Les Ours souhaite rester concentrés mais, les absents aidant, on prépare déjà la saison prochaine, notamment avec la possible titularisation d’Owen Martinez-Jullien (19 ans).

SM Caen (8e) – Stade Lavallois (6e)

Dernier appel pour les playoffs ! Le battu de ce soir risque de rester à quai définitivement. Seulement un point sépare ces deux équipes. Caen a connu une saison des plus mouvementées, voire bipolaire, alternant phases d’euphorie et de dépression avant de se brancher sur courant alternatif. Laval a vécu un rêve pendant les trois quarts de la saison avant d’être rattrapé par la réalité. Un match nul ne devrait faire les affaires de personne, surtout en cas de victoire du Paris FC le lendemain, ce qui promet un scénario mouvementé.

Grenoble Foot 38 (13e) – US Concarneau (19e)

Des dents qui grincent côté isérois, des pieds qui tremblent côté finistérien. Sans être en grand danger, le GF38 a encore deux points à prendre pour assurer son maintien mais le comportement de l’équipe sera scruté attentivement. L’état d’esprit du groupe grenoblois n’a pas enchanté le coach Laurent Peyrelade ces derniers jours, tendu avant la défaite chez la lanterne rouge, Valenciennes (0-2) et furieux après. L’ancien coach de Rodez n’a pas réussi à réparer ce qui s’est cassé sous les ordres de Vincent Hognon et cette équipe ne semble plus avoir grand-chose dans le réservoir.
Face à lui, le GF38 aura un Concarneau qui lutte pour sa survie et pour qui trois victoires semblent obligatoire pour ne serait-ce qu’espérer un maintien. Seulement, cela fait depuis le 10 février que les Thoniers ne gagnent plus, épuisés par une première saison en pro si particulière pour le club.

Quevilly -Rouen Métropole (18e) – USL Dunkerque (16e)

C’est pour QRM que l’équation du soir est la plus simple : une défaite et c’est terminé. Si les Normands venaient à boucler un 18e match nul cette saison, l’espoir de rester en Ligue 2 existerait encore mais ne tiendrait qu’à un cheveu.
De son côté, Dunkerque possède une triple balle de match. Les Maritimes peuvent non seulement éliminer leur adversaire du soir mais aussi Troyes et Concarneau, en fonction des résultats. À deux journées de la fin, la lutte pour la survie pourrait prendre fin dès ce vendredi.

Rodez AF (4e) – FC Annecy (15e)

La surprise qui n’en est plus une, Rodez, pourrait avoir un pied en playoff ce vendredi soir. L’équipe des scénarios fous a su montrer contre Concarneau (2-1) qu’elle pouvait aussi s’imposer avec patience et maîtrise. Même en cas de victoire, le top 5 ne sera pas bouclé pour les hommes de Didier Santini puisque qu’un des protagonistes de Caen-Laval, aurait encore le RAF à portée de tir. À Paul-Lignon, les Ruthénois n’ont perdu que deux fois cette saison avant d’accueillir Annecy, en grand favori. Auteurs d’un dernier tiers de saison spectaculaire, les Haut-Savoyards, s’ils font mieux que Troyes, seraient en très bonne voie pour le maintien.

ESTAC Troyes (17e) – Valenciennes (20e)

Quatre points de retard sur le dernier non-relégable, la situation est critique pour l’ESTAC, relégué de Ligue 1 il y a un an et qui risque fort de poursuivre sa chute à l’étage National sans un résultat positif au Stade de l’Aube. Le N1, les Champenois en auront un avant-goût lors de cette 36e journée puisque l’adversaire du soir, le VAFC est déjà assuré de la relégation et de la dernière place. Pourtant, les hommes d’Ahmed Kantari ont montré des ressources surprenantes en remportant leur deux derniers matchs dans une forme de « relâchement positif » qui caractérise parfois les équipes condamnées. L’ESTAC a tout à perdre ce soir, le VAFC rien dans un match qui pourrait signer un échec pour un autre projet de multipropriété en Ligue 2. Après Sport Republic, le City Group ?

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