Au Pau FC, tout le monde au sein de l’effectif a son mot à dire. Et même si Johann Obiang joue moins régulièrement parmi les titulaires de l’équipe de Ligue 2 ces derniers mois, le latéral gauche sait qu’il pourra apporter son grain de sel jusqu’à la fin de la saison et aider ses coéquipiers dans ce sprint qui pourrait, dans le meilleur des cas, déboucher sur une qualification pour les Play-offs ! En conférence de presse, l’international gabonais âgé de 30 ans a évoqué l’état d’esprit admirable de l’équipe, qui semble être un véritable groupe d’amis plutôt qu’une simple agglomération d’individualités.
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« Il y a quelque chose de particulier qui s’est créé au fil des semaines, au fil des mois. On savait qu’il fallait créer quelque chose comme ça pour arriver à quelque chose cette saison, on a réussi. Le groupe et chaque joueur ont réussi à faire cet effort. Ça s’est vu sur notre saison, sur des moments un peu plus difficiles, sur des matchs où on a pu revenir au score. L’ambiance a été le maître mot en début de saison, quand on a eu un ou deux résultats négatifs, on savait que ça allait passer par la solidarité du groupe (pour s’en sortir). Pas que sur le terrain, mais aussi en dehors. Et au Pau FC, on va dire qu’il y a besoin de ça pour pouvoir exister en championnat. »
« On garde notre objectif en ligne de mire. On sait qu’on peut aller là-bas (à Angers) et créer une grosse surprise. On se prépare pour, on a travaillé pour. On a réussi à atteindre l’objectif principal, qui était le maintien, plus tôt que prévu. Maintenant c’est à nous de continuer parce que ce qu’on a fait, il ne faut pas que ça se termine en regrets. Surtout dans le sport de haut niveau. Vendredi, il va falloir mettre ce qu’il faut pour pouvoir se permettre d’aller chercher des objectifs encore plus haut. Mathématiquement, le top 5 est accessible, et tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. C’est possible. On a un groupe qui est lucide mais ambitieux sur les moments clés. Il reste neuf points à prendre, on va essayer d’aller chercher les points qu’il faut à Angers pour pouvoir ensuite voir sur les deux matchs qui resteront. »
Photo Romain Perrocheau/FEP/Icon Sport
