Le championnat de Ligue 2 touche à sa fin et la dernière ligne droite donne lieu à un suspens très intense à tous les étages. De la lutte très ouverte entre Annecy et Troyes (et quelques autres formations) pour le maintien au trio de tête AJA-SCO-ASSE, en passant par tous ces clubs qui ont encore une chance de jouer les play-offs… Il y a de l’enjeu partout ou presque. Découvrez ceux des neuf matchs de ce 27 avril 2024, en attendant le passionnant Dunkerque-Auxerre de ce lundi.
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AS Saint-Étienne (3e) – SM Caen (7e)
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Paris FC (5e) – Angers SCO (2e)
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US Concarneau (18e) – Rodez AF (5e)
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AJ Ajaccio (13e) – Quevilly-Rouen Métropole (19e)
À la manière d’Angers, QRM est une équipe qui a prouvé à plusieurs reprises qu’elle savait revenir au score et prendre des points dans des matchs où elle concède le premier but. Avec l’enjeu du maintien – qui reste accessible bien qu’assez éloigné avec 5 points de retard, on se doute que les Quevillais seront bien plus volontaires et peut-être plus aventureux que d’ordinaire. Sur la pelouse d’un ACA qui est encore la troisième meilleure formation à domicile et ne laisse en général que des miettes à son adversaire au stade Michel-Moretti, la victoire reste tout de même difficile à imaginer. Les Corses ont d’ailleurs offert deux prestations très convaincantes de suite contre Saint-Étienne (2-0) et Caen (2-1) sur ce même terrain. Face à l’équipe qui fait le plus de matchs nuls en Ligue 2, on s’attend donc à une rencontre serrée et à un nouveau score de parité. Avec peut-être une ouverture du score ajaccienne et un nouveau come-back des Normands ?
Valenciennes FC (20e) – Grenoble Foot 38 (11e)
C’est malheureusement pour ces deux équipes le match le moins intéressant de la soirée, entre un club déjà relégué et un autre qui a neuf points d’avance sur la zone rouge, ainsi que 7 de retard sur les places de Play-offs. Il ne reste plus grand espoir pour Grenoble d’accrocher quoi que ce soit et même si Valenciennes veut éviter de battre un triste record et a enfin regagné mardi dernier contre Ajaccio devant ses supporters, il est difficile de placer VA en favori tant l’équipe a paru loin des autres clubs de Ligue 2 en termes de compétitivité. On espère que les techniciens sur les deux bancs en profiteront pour nous offrir un match digne de ce nom, sans pression dans ce sprint final qu’ils voudront vite mais bien conclure afin de terminer sur une note positive. À noter la suspension de Jung, maintenue par la commission de discipline qui s’est réunie ce jeudi 25 avril.
Amiens SC (12e) – ESTAC Troyes (17e)
Amiens – qui doit jouer sans Carroll jusqu’à la J38 – déçoit beaucoup en cette deuxième partie de saison mais pas autant que l’ESTAC qui, malgré son recrutement très intelligent à première vue au cours du mois de janvier, n’a pas pu redresser la barre suffisamment et se retrouve désormais sur une série de six matchs sans gagner dans notre championnat ! Malgré les nombreux talents au sein de l’effectif, David Guion n’a pas réussi à faire beaucoup mieux que Patrick Kisnorbo depuis sa nomination et son équipe se retrouve logiquement 17e, première relégable. Elle le sera encore au terme de cette journée sauf en cas de très large victoire en Picardie et/ou de très large défaite d’Annecy contre Bastia, mais elle peut au moins se rapprocher de la 16e place si elle fait une aussi bonne deuxième mi-temps que ce mardi face à Pau (2-2). Surtout qu’Amiens a tendance à être très généreux et à se faire rattraper facilement, quand il arrive à débloquer un compteur trop souvent resté à zéro cette saison…
Pau FC (6e) – EA Guingamp (9e)
Et si le club de Pau était l’autre grosse surprise de notre championnat ? Aux côtés de Rodez, l’équipe entraînée par Nicolas Usaï a l’habitude de nous épater cette saison et après une série plus compliquée en début d’année, elle s’est bien redressée avec pour résultat 6 matchs sans perdre avec quatre victoires et deux matchs nuls ! Contre Guingamp, qui n’a malheureusement pas confirmé les espoirs placé en lui cette saison mais qui reste encore à portée des Play-offs en cas de sans faute sur les quatre dernières journées, on sait de quel côté la balance risque de pencher. Surtout dans un Nouste Camp chauffé à blanc, qui veut encore s’accrocher à un espoir de jouer les barrages. Ce qui, entre nous, ne serait pas volé du tout. Il reste trois semaines de compétition pour le déterminer.
FC Annecy (16e) – SC Bastia (10e)
Alors que Bastia a pratiquement mathématiquement assuré son maintien en Ligue 2 grâce à quatre victoires et un match nul depuis son lourd revers contre Saint-Étienne, Annecy en est encore assez loin puisque Troyes s’est même rapproché à trois unités la semaine dernière. Ça aurait pu être pire mais les Haut-Savoyards seraient bien inspirés de rétablir un matelas plus confortable entre la zone rouge et eux. Ils doivent pour cela gagner contre leurs adversaires corses, et même de manière convaincante pour que la différence de but soit encore meilleure à un moment crucial de la saison. Pour rappel, Annecy avait fini à la 17e place derrière Valenciennes à cause de cette différence de but défavorable justement. Pour le Sporting, cela peut être à la fois l’occasion de tester de nouvelles choses ou, comme le disait le coach intérimaire Michel Moretti, entretenir une belle dynamique pour que l’équipe puisse la poursuivre en 2024-2025.
Stade lavallois (8e) – Girondins de Bordeaux (14e)
La rencontre entre deux clubs qui auraient dû se retrouver dans la lutte pour le maintien (pour Laval) et dans celle pour la montée directe (pour Bordeaux) aura finalement une saveur très différente de ce que l’on pouvait attendre en août 2023. Celle des regrets pour les Girondins, si près mais également si loin des places de barrages qui auraient pu sauver leur saison plus que médiocre. Mais aussi un goût d’inachevé pour les Tango, qui n’ont certes que trois points de retard sur cette cinquième place mais qui ont longtemps cru pouvoir monter directement, ou au moins se mêler à cette conversation-là. Cela ne sera pas le cas et même cette lutte pour le premier tour des Play-offs pourrait s’éloigner définitivement si les hommes d’Olivier Frapolli ne se remettent pas tout de suite sur le droit chemin. Il est presque sûr qu’on verra des buts, sans doute beaucoup de buts à Francis-Le-Basser, un stade qui n’a plus connu une victoire lavalloise depuis désormais 7 longs mois…
