En s’imposant face à Valenciennes (2-1) ce samedi, le Paris FC (4e) a enchaîné un onzième match consécutif sans défaite. L’impressionnante série des Franciliens se poursuit et leur permet de se positionner comme de sérieux prétendants au top 5 puisqu’ils occupent toujours la quatrième place de Ligue 2 à cinq journées de la fin. Pour le compte de la 34e journée, c’est un déplacement périlleux et, peut-être, un avant-goût du premier tour des play-offs sur la pelouse de Rodez (5e) qui les attend. Avant la rencontre, l’entraîneur parisien, Stéphane Gilli, s’est exprimé en conférence de presse.
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L’entrée dans le money-time
« Le maintien est acquis, je pense que c’était déjà le cas à six ou sept journées de la fin. Ce que je disais souvent, c’est qu’après dix journées, on aurait signé pour être maintenu à sept journées de la fin. C’est le money-time, il reste cinq matchs. On sait qu’avec le début de saison qu’on a fait, on a pas le droit à beaucoup d’erreurs si on veut rester dans ce top 5. Moi ce qui m’intéresse, c’est le match de Rodez demain. Et en fonction du match de Rodez, préparer Angers. Mais ne pas faire de plan ou de calcul sur la semaine […] Sur cette fin de saison, ce sont les détails qui, je pense, vont faire la différence. Et on a encore un axe d’amélioration là-dessus. »
Un miracle d’être dans cette position au vu du début de saison ?
« Je ne crois pas aux miracles, je crois au travail. J’ai un groupe qui est exceptionnel, extraordinaire. Parce que malgré tout ce que vous avez cité, les joueurs n’ont jamais lâché. Et aujourd’hui, si on en est là, c’est grâce à leur travail, à celui de mon staff et de tout un club. À la confiance maintenue par le président et le directeur sportif envers mon staff, les joueurs et moi-même. Peut-être que dans d’autres clubs, l’issue aurait été différente […] Il n’y a pas de miracle dans le football, mais on n’a encore rien fait. Quand on était en bas, je n’étais pas alarmiste, mais aujourd’hui on ne va pas crier victoire non plus […] On va tout faire pour finir du mieux possible. »
Les clés de la rencontre face à Rodez
« La fraîcheur, peut-être. Ils ont joué comme nous, ils ont eu un gros match contre Auxerre où ils ont fait très belle impression. C’est une équipe très solide, la deuxième meilleure attaque du championnat. C’est peut-être une clé du match, il faudra qu’on soit solide défensivement. Mais c’est aussi l’une des moins bonnes défenses. Pour moi, la clé sera l’intensité que l’on va pouvoir mettre. On sait qu’ils vont jouer devant leur public, il y aura du monde, ils sont sur une bonne dynamique. Donc déjà, il va falloir répondre au niveau de l’intensité qu’ils vont nous proposer. Là-dessus j’ai peu de doutes sur mes joueurs. Ensuite, il faut être capable de mettre notre jeu en place, de jouer sous pression, et d’être un peu plus juste offensivement et défensivement, parce qu’on prend beaucoup de buts sur transition du fait qu’on attaque beaucoup. Être un peu plus présent dans la défense préventive, mais au vu des occasions qu’on se crée ces derniers matchs, être un peu plus réaliste aussi peut-être. Ça va être un bon match avec deux équipes qui ont des ambitions. »
Un point sur le groupe
« Alimami Gory va manquer encore un peu de temps, et pour Pierre-Yves Hamel c’est un peu plus long que prévu, donc il n’y a pas de retour. Lamine Diaby-Fadiga va faire un essai cet après-midi (lundi) et sera normalement dans le groupe. Il y aura sûrement Aboubaka Soumahoro dans le groupe, un jeune qui s’entraîne avec nous. »
Photo Hugo Pfeiffer/Icon Sport