En difficulté lors du premier trimestre 2024, Pau (6e) retrouve un rythme impressionnant et plus similaire à ce qui avait été observé lors de la phase aller. Les Béarnais sont en effet invaincus en Ligue 2 depuis le 16 mars, période pendant laquelle ils ont engrangé 13 points sur 15 possibles. D’ores et déjà maintenus, ils peuvent se permettre de regarder vers l’avant et seule la différence de buts les empêche, pour le moment, de faire partie du top 5. Avant de se déplacer sur la pelouse de l’ESTAC (17e) ce mardi, l’entraîneur palois, Nicolas Usaï, s’est exprimé en conférence de presse.
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Pau a-t-il son destin en main ?
« Oui, avec 50 points, on doit être relâché. Mais le relâchement peut aussi amener à la décompression, donc c’est le paradoxe : il faut dire aux joueurs d’être absolument relâché, tout en gardant l’exigence de la haute compétition. En sachant qu’on a un match très difficile face à une équipe qui va jouer sa survie, qui était encore en Ligue 1 la saison dernière, et avec un effectif et des joueurs de grande qualité. C’est très étonnant de les voir dans une telle position, et on sait que, demain soir (mardi soir), il y aura beaucoup de pression pour l’équipe qui va recevoir. »
Sa vision personnelle de la saison
« Pour être tout à fait honnête, je n’ai pas le temps de savourer. Les moments de plaisir sont très courts, c’est un laps de temps très réduit. Automatiquement, on se projette toujours sur le match d’après, la gestion de l’effectif, savoir les joueurs qui sont aptes ou non, essayer de discuter avec eux. Ça demande beaucoup de temps et d’énergie, mais l’idée c’est de vivre ça avec beaucoup de sérénité et de plaisir. Il faut toujours se rappeler d’où l’on vient, mais il faut aussi s’en rappeler quand ça va bien. Se dire qu’aujourd’hui, on n’est pas au mois de mai, on est à 50 points et on a atteint notre objectif de maintien, et donc il y a cette envie de vivre cette dernière période en en profitant au maximum. Parce qu’il se passe des choses dans ce groupe. »
Photo Dave Winter/Icon Sport