À cinq point de Caen, en cinquième place et donc dernier participant aux Play-offs de Ligue 2 si le classement était figé ainsi, les Girondins gardent l’ambition de rejoindre les sommets et de rattraper sur les dix dernières journées leur retard accumulé en championnat. Avant le rendez-vous à Annecy, un joueur déjà présent dans l’effectif l’an dernier pour le match de la J37 qui a vu Bordeaux perdre la deuxième place du championnat au profit de Metz, s’est présenté en conférence de presse : l’Ukrainien Danylo Ignatenko.
À lire aussi >> Bordeaux – Albert Riera avant Annecy : « En tant qu’entraîneur, je préfère construire que détruire »
« Je me souviens très bien de ce match, j’étais remplaçant et quand je suis entré sur le terrain, j’ai failli marquer de la tête, on a failli égaliser ainsi mais ça ne s’est pas fait. Cette semaine, toute l’équipe est très positive et tout le monde veut gagner, que ce soit contre Annecy ou contre une autre équipe, elles sont toutes pareilles pour nous. En plus, nous avons déjà pris notre revanche en gagnant 3-1 à l’aller. Nous n’avons qu’un objectif, tous, c’est de monter en Ligue 1. »
Son but à Rodez
« J’ai ressenti énormément d’émotions. Je ne peux pas dire que c’était le meilleur but de ma carrière, mais ça a provoqué énormément d’émotions car c’était en fin de match. C’est encore plus fort quand ça se produit en fin de match. Quand on est arrivés là-bas, il y a eu des Ultras de l’autre équipe qui sont venus nous voir. On a subi des injures, des crachats. Ils nous traitaient de tous les noms, c’était très révoltant. Déjà, dans ma tête, je me suis dit qu’il fallait que je leur ferme leurs gueules (sic). Ce but, c’était ça. C’est pour ça qu’on est allés célébrer après, c’était une manière de leur dire « bien fait ». Donc ou, c’était beaucoup d’émotion. »
Photo Daniel Derajinski/Icon Sport