Après un match nul poussif contre QRM (0-0), Bordeaux se déplace à Annecy ce samedi (19h) dans le cadre de la 29e journée de Ligue 2. Avant cette rencontre, l’entraîneur Albert Riera était présent en conférence de presse pour évoquer différents sujets.
A lire aussi >> Karl-Johan Johnsson veut rester chez les Girondins : « Même si on reste en Ligue 2, je veux monter avec Bordeaux »
Bokélé incertain, Weissbeck de retour
« On est en contact avec le neurologue, qui l’a vu hier (mercredi). Il se sent bien, ne s’est pas entraîné à fond mais s’est entraîné en faisant du vélo, etc. On attend la suite du protocole pour savoir si on peut compter sur lui ce week-end. » En revanche, Gaëtan Weissbeck devrait faire son retour dans le groupe après avoir repris l’entraînement collectif.
L’adversaire Annecy
« Annecy est totalement différent de QRM. J’ai encore en tête le match aller à la maison contre eux. C’était la meilleure équipe physiquement au niveau des kilomètres parcourus, de l’intensité. Ils viennent de gagner, ils sont en confiance. Contre QRM, on savait qu’on allait jouer contre 8 joueurs devant la surface de réparation. La façon dont je vois les choses en tant qu’entraîneur : je préfère construire que détruire. Ce n’est pas une critique mais c’est plus facile de défendre qu’attaquer. On peut dire qu’on n’était pas bien contre QRM, que les centres n’étaient pas bons etc. On doit accepter les critiques. Mais on ne peut pas accepter de dire que l’équipe n’a pas eu la volonté. On a eu les deuxièmes meilleures statistiques physiques de la saison. L’équipe adverse a fait une bonne défense. Il faut souligner le fait qu’on essaye de jouer. C’est plus facile de casser une maison que de la construire. J’ai le sentiment qu’on protège toujours le petit, celui qui défend mieux que celui qui construit mieux. On protège plus l’équipe qui attend. Je ne sais pas si on va progresser comme ça (en Ligue 2). Les sifflets à la fin du match ? J’ai regardé 2 fois le match, ce n’était pas terrible. On n’a pas trouvé la dernière passe, il nous manquait de la vitesse. Mais en général, on a pris 3 contre-attaques, on était bien en défense. On pense qu’on doit gagner facile parce qu’on était favoris face à QRM. Je n’étais pas content contre ça. Nos meilleurs matchs, c’était contre les équipes de haut de tableau par rapport à celles du bas. »
Le regard des entraîneurs adverses
« On joue comme j’ai envie de le transmettre à mes joueurs. Chacun ses idées. C’est la dernière fois que je parle de l’adversaire. On a beaucoup de travail, je suis concentré avec mes joueurs pour jouer le mieux possible et gagner des matchs. Je regarde toujours vers le haut, jamais vers le bas. Quatre entraîneurs espagnols sont qualifiés en Ligue des Champions. Et je crois que leur style est plus de construire que de détruire. J’essaierai toujours de d’attaquer, d’être protagoniste, d’être dominant. Sinon, je ne ferais pas entraîneur. Il reste 30 points à distribuer, on va essayer d’en prendre le maximum et on verra où on se situera. »
Photo Anthony Dibon/Icon Sport
