Sans Bosetti, Mouanga, Spano, Mahop et peut-être sans Kashi et Camara, Laurent Guyot va devoir composer une équipe encore très remaniée pour la 28e journée de Ligue 2 et trouver des ressources au sein de son groupe. Avant d’aller en terres corses sur la pelouse d’Ajaccio, qui n’a encore jamais connu la défaite, l’entraîneur annécien a donné une conférence de presse où il a montré une certaine confiance en son groupe et en ses méthodes de travail.
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« Je ne suis pas là à espérer, je suis là pour travailler et y arriver. Et je vous dis qu’on va y arriver. Je sais bien qu’il est dur de ne pas l’évoquer (le risque de relégation), mais je vous dit que dans l’histoire de la Ligue 2, encore récemment, la possibilité de terminer là où il faut en fin de saison existe, elle est bien réelle. Ce qu’il s’est passé, le retard… je ne me morfonds pas là-dessus. Il y a des gens qui font mieux que moi, c’est une tendance actuelle de la société et pas que dans le football. C’est comme ça. »
« On peut toujours être plus pessimiste. Même après un match gagné, en se disant que cette victoire ne suffira pas […]. Ce que je fais n’est pas de la « pensée positive » ! Moi, je suis là pour diriger le bateau. J’ai un cap et je vais droit vers ce cap. Qu’il y ait du vent, de la tempête, des courants… ça c’est autre chose et je ne peux pas agir dessus. Moi, j’ai une direction, on y va et on va y arriver à temps […]. Tant que les critiques sont sur moi, tout va bien. Supportez, encouragez les joueurs et vous allez voir qu’on va tous y arriver. »
« Je pense qu’on peut nous reprocher beaucoup de choses, mais il y en a une qu’on ne peut pas nous reprocher (de ne pas avoir) : c’est l’investissement. Qu’on n’arrive pas à tout faire, oui. Qu’on ait aujourd’hui un manque d’efficacité offensive, je ne peux pas nier l’évidence. Mais on a des joueurs qui y croient et qui s’investissent, évidemment. Et ça se voit. Encore une fois, le résultat final des matchs détermine beaucoup de commentaires. On oublie parfois après une victoire qu’elle ait pu se jouer à peu de choses. Ça se produit aussi quand les résultats ne sont pas assez positifs. Il est clair qu’on est en retard, qu’on est à la recherche de cette victoire qui nous ferait du bien mais une fois acquise, il faudra aller en chercher d’autres. »
Photo Alex Martin/FEP/Icon Sport
