Des arguments solides des deux côtés mais une irrégularité partagée. Caen (10e) reçoit Angers (2e) samedi lors de la 26e journée de Ligue 2. Pas loin d’être irrésistibles à domicile ces dernières semaines, les Normands vont devoir repousser le réveil d’Angevins en mal d’inspiration offensive lors de leurs dernières sorties. Les uns veulent se rapprocher du Top 5, les autres du leader pour lancer au mieux le dernier tiers de la saison.
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Caen magistral à domicile
Euphorique en décembre dans la foulée de la nomination de Nicolas Seube sur le banc, le Stade Malherbe de Caen avance à un rythme plus saccadé depuis fin janvier après un « accident » à Grenoble (1-5) et un revers contre un Guingamp remanié (0-1). Néanmoins, la formation normande a trouvé une vraie carburation à domicile avec quatre victoires et un match nul sur les cinq dernières sorties à D’Ornano. Les hommes de Nicolas Seube n’ont pas encaissé le moindre but devant leur public depuis le 11 novembre contre QRM (3-3). Offensivement, le SMC propose le 7e bilan du championnat mais peut surtout compter sur Alexandre Mendy qui survole le classement des buteurs avec 16 réalisations. Ali Abdi continue d’afficher des statistiques hors du commun pour un défenseur latéral (6 buts). On attend en revanche plus de gestes décisifs de la part du meneur de jeu de cette équipe, Bilal Brahimi, ainsi que de la recrue hivernale en provenance de L1, Amine Salama.
L’attaque du SCO en berne
Battue trois fois lors des quatre dernières journées, Angers a déçu à chaque grande affiche en ce début d’année : face à Bordeaux (0-1), Auxerre (0-1) et de surcroît contre Saint-Étienne (0-3). Avec seulement deux buts marqués en quatre matchs, le SCO semble avoir perdu en inspiration et même le retour de l’attaquant de référence, Loïs Diony n’a pas changé grand-chose il y a une semaine, alors que l’équipe concédait sa première défaite à domicile contre les Verts. Aucun tir cadré contre l’ASSE, seulement deux contre une AJA réduite à 10 pendant 55 minutes, les hommes forts d’Alexandre Dujeux accusent une baisse de régime, à l’image d’Himad Abdelli ou d’un Zinedine Ferhat plus décisif depuis sept rencontres. Seul Farid El Melali sème encore un peu d’inquiétude dans les défenses adverses. Arrivé d’Epinal cet hiver, Esteban Lepaul n’a pas encore l’impact qu’avait le super-sub Jean-Mattéo Bahoya, parti à Francfort.