Le Paris FC peine à retrouver le chemin de la victoire depuis un mois. À nouveau tenus en échec face à Concarneau (2-2) samedi dernier, les Franciliens restent sur trois matchs nuls consécutifs et quatre points engrangés en cinq rencontres de Ligue 2. Ils voudront certainement profiter de leur retour à Charléty pour tenter de réenclencher la machine, mais il faudra pour cela se défaire d’une équipe de QRM qui reste sur un succès solide enregistré à Pau (2-0). Avant la rencontre, l’entraîneur parisien, Stéphane Gilli, s’est exprimé en conférence de presse.
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Un point sur le groupe
« Du côté des retours, il y a Lamine Diaby-Fadiga qui a fini de purger sa suspension, mais on perd Adama Camara qui est suspendu pour trois jaunes. Sinon, il n’y a pas de retour, et pas de blessé supplémentaire, donc on va attendre jusqu’à samedi […] Vincent Marchetti est bien, il finit sa semaine de réathlétisation, et si tout se passe bien, il devrait reprendre avec le groupe la semaine prochaine […] Paul Lasne a rechuté, Andy Pembelé aussi avec une petite douleur. Mohamed Touré progresse petit à petit, Pierre-Yves Hamel reprendra la semaine prochaine avec le groupe aussi. Peut-être pas toute la séance, mais petit à petit. Si tout va bien, début mars il pourra être là. Ayoub Jabbari est en reprise, ça ira peut-être un peu plus vite que ce qui était prévu. Mais à voir au jour le jour. »
Sur la série de cinq matchs sans victoire
« Les cinq matchs sont complètement différents, même si on a toujours été mené et qu’on a toujours réagi. C’est vrai que j’ai mis en avant la capacité de l’équipe à ne pas lâcher. Mais aujourd’hui, ça ne me suffit pas […] Je pense qu’on est une équipe joueuse, qui se découvre beaucoup, et une fois qu’on est mené on doit prendre encore plus de risque. On a travaillé là-dessus, on a fait beaucoup de vidéo. Mais pour moi il y a plusieurs facteurs qui peuvent expliquer cela. On a parlé des blessures, je pense que certains joueurs tirent un peu la langue, notamment sur l’aspect offensif. Des joueurs comme Lukembila, Kebbal, ou Gory. Ils enchaînent tous les matchs, les entraînements… Nouha Dicko est arrivé et a enchainé les trois matchs, il manque peut-être un peu de complémentarité. Il y a tous ces facteurs qui font qu’on a peut-être un peu plus de mal à imposer notre rythme dans le jeu. Mais il faut qu’on trouve un équilibre entre notre animation offensive et défensive. Moi ce qui me dérange, c’est que la plupart des buts qu’on prend, c’est sur des transitions, quand on a le ballon et à la perte. Donc voilà, on travaille pour garder un équilibre entre jouer, et ne pas faire n’importe quoi non plus. Les équipes nous analysent, désormais on est face à des blocs qui sont peut-être un peu plus médians, plus bas, et c’est plus difficile pour trouver des espaces. »
L’adversaire QRM
« C’est peut-être l’une des équipes les plus athlétiques de Ligue 2. On connaît leur point fort, les aspects sur lesquels on peut les mettre en difficulté […] C’est une belle équipe qui vient de s’imposer à l’extérieur. De toute manière, on sait qu’en Ligue 2, jusqu’à la dernière journée, il n’y a pas de match facile. Il y a des profils d’équipes différents. On doit retrouver un peu de fraîcheur et d’allant, et marquer ce premier but qui change souvent le cours du match. »
Photo Daniel Derajinski/Icon Sport
