Le FC Annecy a pansé ses plaies cette semaine après la lourde défait subie à domicile contre Concarneau (0-3), un rival du dernier tiers du classement. Les Haut-Savoyards évolueront encore à domicile lors de la 25e journée. Les hommes de Laurent Guyot accueilleront le leader de Ligue 2, Auxerre. Pas l’idéal pour se relancer. L’entraîneur du FCA a abordé cette affiche en conférence de presse cette semaine.
À lire aussi >> AJ Auxerre – Christophe Pélissier : « La clé de la réussite, on l’a entre nos pieds »
Sur Concarneau : « Ça a été très difficile à digérer parce qu’on a eu toutes les opportunités dans ce math là pour le gagner, quand au final vous prenez un expulsé (Barry) et trois buts. Une des raisons, c’est qu’on a un secteur défensif beaucoup trop jeune et inexpérimenté pour pouvoir supporter le poids d’un match comme ça. On n’a fait contre Concarneau ce que Guingamp a fit contre nous : ne pas profiter de ses premières opportunités et céder sur la première grosse erreur. »
Au sujet de l’AJA : « Auxerre et Angers, aujourd’hui, c’est au-dessus. Ils ont des joueurs qui sont plus habitués à la Ligue 1. Il y a de la qualité, de la cohérence. On va jouer comme on joue d’habitude. On a nos forces et nos faiblesses que l’adversaire connaît. Ils en ont quelques-unes aussi qu’on va essayer d’exploiter. Et si on arrive à faire l’exploit, il faudra enchaîner car le championnat ne s’arrête pas là […] Il y a deux options, soit on y va en se disant « oh la la, qu’est-ce qu’on va prendre dans la tronche » mais à ce moment là, vous ne comptez pas sur moi. Ou alors on relève le challenge, on ne fuit pas ses responsabilités. Je suis là pour préparer l’équipe à aller au combat. On est dans un championnat relevé. »
Sur la situation du FCA au classement : « Si j’avais eu le recrutement que je voulais, sans blessé, avec l’efficacité souhaitée, on ne serait pas là. Je suis confronté ni plus ni moins aux problématiques d’une équipe qui est remontée en Ligue 2 après 29 ans de difficultés. On dit souvent que la deuxième année est la plus difficile : on est dedans. Ce n’est pas être fataliste, c’est être réaliste. On relève le challenge, on joue, on se bagarre, on continue à jouer haut […] Je reprends la citation de Pierre Dac : « Un homme a son avenir devant lui. Il l’aura dans le dos à chaque fois qu’il fait demi-tour. » Moi, je ne suis pas du style à faire demi-tour. »
Photo Loic Baratoux/FEP/Icon Sport