La polémique enfle entre la Métropole de Rouen d’un côté et le FC Rouen présidé par Charles Maarek de l’autre. Le club de National, qui s’est qualifié pour les quarts de finale de Coupe de France la semaine passée, ira jouer ce match à Caen, au Stade d’Ornano, expliquant notamment « ne pas être en mesure de garantir l’ouverture de la Tribune Zénith, victime d’affaissements structurels ». La tribune en question n’a pas été ouverte samedi lors du match de Ligue 2 entre QRM et Bastia (0-1).
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Néanmoins, les pouvoirs publics ont tenu à amender la version du FCR ce mardi. Au micro de France Bleu Normandie, David Lamiray, vice-président en charge des sports, réfute : « Il n’y a que 70 à 80 sièges à remplacer, et avec l’enchaînement des rencontres, du rugby vendredi et de QRM samedi, il n’était pas possible de les remplacer. Le stade sera disponible au maximum de sa capacité contre le Red Star le 19, il le sera donc contre Caen le 28. Si le FCR va à Caen, c’est son choix, motivé par la recette de billetterie. Le stade est complètement en état de fonctionnement, à un moment, on ne peut pas laisser dire n’importe quoi en créant de la suspicion et du doute. On est dans la rumeur. Le club dit qu’il ne peut pas jouer à Diochon, la métropole que le stade est prêt, et dans les mêmes conditions que contre Monaco. Conclusion, il y en a un des deux qui ment, je laisse chacun se faire son avis. »
Ce à quoi le président Maarek a répondu : « Je le dis, cette tribune Zenith s’est affaissée après le match de Monaco, on ne fait pas passer la société Socotec, un bureau de contrôle, pour 80 sièges arrachés, je suis dans l’immobilier, il faut être sérieux […] Le stade Diochon est obsolète. Les travaux de rénovation devaient être terminés en avril, on est dans un no man’s land absolu. Les travaux n’avancent plus. Quelle est la raison ? Il est temps de se pencher là-dessus plutôt que de faire des polémiques en permanence. »
Photo Christophe Saidi/FEP/Icon Sport
