Lanterne rouge de Ligue 2, le VAFC produit des contenus intéressants ces dernières semaines mais ne parvient pas encore à faire pencher la balance du bon côté en championnat. Avant la réception du SC Bastia ce samedi (19h) dans le cadre de la 22e journée, l’entraîneur Ahmed Kantari s’est exprimé en conférence de presse, et a notamment répondu à son homologue Albert Riera qui avait indiqué que Bordeaux était capable de faire plus que 4 passes d’affilée, contrairement à VA.
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Retour sur la défaite à Bordeaux
« J’ai dit aux joueurs que j’étais fier de leur prestation. Bien évidemment, je suis déçu comme eux du résultat car on veut gagner des matchs. Mais dans l’analyse du contenu, je suis fier de l’engagement et de la qualité. On doit ouvrir le score puis on encaisse sur deux coups de pied arrêtés. Mais j’encourage les joueurs à continuer comme ils le font car on a réussi à poser des problèmes à Bordeaux. Les déclas d’Albert Riera ? On n’a peut-être pas vu le même match. Je pense que le sport de haut niveau, c’est le marqueur de l’humilité. J’apprends tous les jours, on a joué contre de grands entraîneurs récemment avec Olivier Pantaloni, Omar Daf ou Stéphane Gilli, qui ont eu une attitude très classe et bienveillante dans la victoire comme dans la défaite. D’autres ne sont pas dans cette catégorie-là. Le VAFC demande à être respecté plus qu’il ne l’a été. Je défends mon club, on peut gagner ou perdre mais on doit respecter ses partenaires ou ses adversaires. »
La réception de Bastia
« Les joueurs doivent continuer. Cela a payé en Coupe contre le Paris FC. On a la chance d’enchaîner seulement trois jours après la défaite à Bordeaux. Quand un athlète perd aux JO, ils doivent attendre quatre ans pour revivre cette compétition ! Nous, on a la chance d’enchaîner. On va jouer une très bonne équipe de Bastia, avec un coach expérimenté. Il faudra mettre les mêmes ingrédients, et même encore plus. Physiquement, tout va bien, l’infirmerie est quasiment vide. Les joueurs ont bien bossé, cela me laisse l’embarras du choix pour faire mon groupe et l’équipe. Je garde la foi en voyant les comportements et les attitudes de mes joueurs tous les matins à l’entraînement. Ils sont appliqués, concernés et ils ne lâchent rien. La solidarité est en train de prendre une grosse épaisseur et cela nous donne de la force. »