Même si nous étions un mardi soir en plein mois de janvier, les tribunes du Stade Matmut Atlantique étaient relativement clairsemées lors de la 21e journée de Ligue 2 pour la rencontre entre Bordeaux et Valenciennes. Les efforts des Bordelais ont porté leurs fruits (3-1) et ces derniers arrivent à prendre six points d’avance sur la zone rouge mais sont encore à sept longueurs de la cinquième place occupée par Caen. Légende des Girondins et natif de la ville, Marc Planus était l’invité de Prime Vidéo avant le multiplex où figurait le match de son équipe de cœur. L’ex-international français a fait part de sa détresse concernant la situation du club, qui a complètement changé par rapport à ses années de footballeur professionnel.
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« Je ne suis pas dans les chiffres et je ne sais pas ce qu’il se passe exactement en ce moment, mais tout ce que je pense c’est que vendre Gregersen à 1,8M€ à la trêve ça donne un message catastrophique pour le reste de la saison. On ne peut pas travailler en confiance si on vend notre meilleur joueur, à ce tarif-là alors qu’on est dans le rouge (sportivement). »
« L’un de mes anciens coéquipiers croisé il y a six mois m’a dit « Marc, si tu n’es pas capable de comprendre que le club que tu as connu n’existe plus, ne reviens pas parce que tu es seras trop déçu ». Par rapport au football que j’ai connu, je ne peux pas garder le même discours (qu’autrefois) parce que ça serait utopique. J’ai connu autre chose, un autre football, un club familial avant tout avec un président présent tous les jours, très proche des joueurs, des salariés là depuis 25 ou 30 ans. Et là, aujourd’hui, il n’y a plus rien. »
🗣️ Marc Planus : « Aujourd’hui, vous allez en ville dans Bordeaux, vous parlez des Girondins mais ça n’existe plus. Les gens n’en parlent même plus. »
😳 Le cri du cœur de l’ancien capitaine légendaire des @girondins. pic.twitter.com/gY5KidiUaE
— Prime Video Sport France (@PVSportFR) January 23, 2024
« La petite parenthèse quand même, c’est qu’il n’y a pas que Gérard Lopez qui a fait du mal au club. Il a récupéré Pompéi après les Américains, je pense qu’il a rajouté quelques bûches mais il n’a pas été le seul […]. Aujourd’hui, vous allez en ville dans Bordeaux pour parler des Girondins, mais ça n’existe plus ! Les gens n’en parlent même plus, ça va au-delà de la simple association sportive. Il n’y a plus rien. »
Source : Amazon Prime Video
Photo Romain Perrocheau/FEP/Icon Sport