La question du budget d’un club de Ligue 2 est souvent cruciale. Si l’argument du manque de moyens est heureusement beaucoup plus rarement utilisé dans notre division, le tableau suivant prouve une fois de plus que la corrélation entre le budget initial du club et les résultats sportifs n’est pas si importante que l’on veut le dire, en attestent les performances du Clermont Foot et de Bourg en Bresse cette saison, les deux plus petits budgets de Ligue 2 :
Avec un budget plus de 3 fois inférieur à celui de Lens, les clermontois terminent le championnat au même nombre de points. Bourg, tout petit budget de L2, se sauve sans difficulté. Il est d’ailleurs intéressant de dresser un parallèle avec le Nîmes Olympique, 18ème budget et 14ème malgré un déficit de 8 points au départ : ces trois clubs ont proposé beaucoup de jeu, de jeu collectif, et vers l’avant. Pour le résultat que l’on sait.
A contrario, les « gros » budgets n’ont pas forcément été à la fête : Lens se classe bien en-deça de la montée en Ligue 1, Sochaux évite la catastrophe de justesse tandis qu’Evian file directement en National. Fatalement, les clubs issus de l’élite ont un budget plus important que les clubs habitués à la Ligue 2, avec des charges de fonctionnement très lourdes en année 1 après la descente. Il n’empêche, le FC Metz est la preuve que ce n’est pas un handicap suffisant pour ne pas être compétitif sportivement.
Coup de chapeau au Dijon FCO, 9ème budget de Ligue 2 avec « seulement » 10,5 millions, qui finit dans le trio de tête en fin de saison et au Red Star, 16ème budget et 5ème sur le terrain. L’ambitieux Paris FC et son 11ème budget de la division termine lui dernier, avec l’obligation de se reconstruire en National pour revenir dans de meilleures conditions.
Source budgets clubs : Ecofoot