Le climat n’était pas clément mais l’AJ Auxerre a fait en sorte que son public passe une belle après-midi à l’Abbé-Deschamps contre l’AC Ajaccio (2-0) ! Dans le brouillard, les Auxerrois ont su marquer deux buts grâce à Gauthier Hein, sur un coup franc joué rapidement et sur une contre-attaque efficace, avec deux passes décisives de Lassine Sinayoko. Solide et sérieux, le club du nord de la Bourgogne a fait le travail et récupère provisoirement la place de leader de Ligue 2 en venant à bout d’un club qui l’a accompagné dans la relégation de Ligue 1 l’été dernier. Le coach Christophe Pélissier est venu s’exprimer au micro de BeIN Sports après la partie.
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« Il y a les trois points et on a fait ce qu’on voulait faire, à avoir mettre du rythme contre cette équipe d’Ajaccio, on a marqué… On s’était aussi promis d’offrir un cadeau (un clean-sheet, ndlr.) à Donovan Léon notre gardien, parce que c’est rare quand on ne prend pas de but. C’était une promesse que tout le collectif s’est fait, je félicite l’équipe par rapport à ça. »
Le premier but de Gauthier Hein
« Quand on joue face à des équipes regroupées, je dis toujours qu’il faut jouer les coups francs, les touches rapidement, il faut mettre du rythme. Je crois que les joueurs ont bien analysé la situation. Cela fait déjà le deuxième but qu’on marque comme ça, on avait aussi marqué contre Saint-Étienne assez rapidement sur un coup franc. Cela fait partie de la panoplie qu’on doit avoir, il faut savoir mettre de la vitesse. Ça nous permet d’avoir des un-contre-un, des supériorités numériques rapidement sur les zones de finition et là, on sait qu’on est capables de finir. C’est très bien ce qu’on a fait sur la première mi-temps. »
Sur les très bonnes prestations de Lassine Sinayoko et de Paul Joly
« Ce sont deux joueurs qui, je trouve, sont parfois irréguliers dans leurs performances. Ce soir, ce qui me fait plaisir c’est que pendant 90 minutes, ils ont été performants, concentrés et rigoureux, contrairement à ce que je leur reproche parfois. Au sein de l’effectif, tout le monde doit monter (en régime) parce que même si on n’a pas un groupe très large pour faire de la place aux jeunes, ces places sont dures à prendre. Quand on est sur le terrain, on a envie d’y rester, donc ça tire tout le monde vers le haut. »
Photo Anthony Bibard/FEP/Icon Sport
