De retour sur le banc du VAFC pour prendre la suite de Jorge Maciel au moins jusqu’à la trêve hivernale, Ahmed Kantari débute en Ligue 2 par la réception du Paris FC ce samedi (19h) dans le cadre de la 18e journée. Avant cette rencontre, le coach s’est exprimé en conférence de presse sur son retour et sa mission.
A lire aussi >> Coupe de France – Sarreguemines ambitieux contre le VAFC : « C’est une L2 mais on ne veut pas s’arrêter »
« Il faut apprendre à connaître un nouveau groupe, il y a eu beaucoup de changements. L’an dernier, j’arrivais dans un vestiaire où j’avais connaissance des joueurs. Là, il faut avant toute chose connaître les hommes avec qui on va travailler et aller à la guerre. Quand on est dernier, le groupe est en perte de confiance, touché par la situation. Les joueurs ont envie de bien faire et les résultats ne suivent pas. Il a fallu échanger pour mettre des mots sur la situation. On a fait des entretiens individuels, on a utilisé la vidéo pour montrer les choses. On a profité de chaque séance d’entraînement pour aller à l’essentiel. L’an dernier, un livre s’est ouvert au printemps et s’est fermé en juin sur une note positive. Aujourd’hui, c’est un nouveau livre, ce n’est plus le même effectif à disposition. L’an dernier, c’est fini. Il faut créer une nouvelle histoire avec les gens en place.
Je vais faire jouer les meilleurs, je ne m’arrête ni à l’âge, ni à la taille etc. J’essaie d’être le plus juste possible, de trouver des relations entre les joueurs. Il y aura des similitudes à certains postes et des nouveautés sur d’autres. On a deux très bons gardiens au VAFC avec Jean Louchet et Lassana Diabaté. J’ai le choix du roi, mais on aura besoin de deux ou trois gardiens performants en match et à l’entraînement. Il faut mettre toutes les énergies positives possibles pour recréer une dynamique de la part de tout le monde. Ma situation ? Tous les samedis les entraîneurs sont en fin de contrat. Moi, j’ai passé mes diplômes, j’ai fait mes classes en étant adjoint, puis coach de la réserve et sur le banc l’an dernier. Je construis ma carrière pour évoluer au plus haut niveau et je prendrai les choses comme elles arrivent. Je suis là pour aider le club, je connais le club et la Ligue 2. J’ai confiance en ce groupe et en leurs qualités. Les coachs ne sont rien sans les joueurs. Je suis optimiste quand je vois la qualité du groupe. Les résultats seront la conséquence de notre travail. Je vais pousser tout le monde à 100%. Le Paris FC sera une très belle équipe à jouer, dans une dynamique positive. Elle est taillée pour jouer le haut de tableau. On doit poser des problèmes à cette équipe et les contenir. On a les joueurs pour pouvoir exister dans ce championnat. Oyewusi et Flamarion ne sont pas encore qualifiés (pas avant janvier, ndlr). Ils découvrent un nouveau pays, c’est une phase acclimatation et c’est bien, c’est un gain de temps qu’ils soient déjà là. »
Photo Anthony Bibard/ FEP/Icon Sport
