Driss Trichard, Assane Ndoye, Demba Thiam, Billy Koumétio, Jean-Philippe Gbamin, Rayane Ghrieb, Armand Gnanduillet… Sans oublier Yohan Bilingi (suspendu), la liste des absents est très longue pour l’USL Dunkerque avant de finir l’année 2023 en se déplaçant à Caen et en recevant les Girondins de Bordeaux en Ligue 2. Comment Luis Castro aborde-t-il ces prochains matchs, sachant que les Maritimes ont perdu 5-0 à domicile face à Bastia dernièrement ainsi que contre une équipe de National 3 (avant de l’emporter sur tapis vert) ? D’après le coach portugais, ses hommes sont blessés dans leur ego après les derniers résultats plus que décevants.
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« Je pense que c’est normal d’être touché, c’est d’ailleurs bon de l’être un peu. Le plus important, c’est qu’on travaille beaucoup pour changer les choses. Si on regarde les trois derniers matchs, on ne met que deux buts et on touche cinq fois les poteaux. Je pense que c’est plus facile de marquer que de toucher les poteaux, mais bon… On voit qu’on arrive à amener les occasions de buts, à amener les ballons dans la surface, et ça me fait penser que la victoire va venir en jouant comme ça. »
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Sur les chants des supporters réclamant sa démission
« Les supporters, je les respecte parce que ce club est le leur. Mais il y a les supporters qui n’ont pas compris la situation et ceux qui ont compris. Certains voient que nous jouons mieux, que nous avons beaucoup d’occasions. Pour moi, le supporter doit supporter l’équipe. Si tu fais autre chose que supporter, pour les joueurs ça devient plus confortable à l’extérieur qu’à domicile et ce n’est pas bon. Quand je regarde les matchs de la saison dernière, je trouve que les supporters de Dunkerque étaient un plus. À domicile, les matchs devenaient plus facile. Mais aujourd’hui, sur les trois derniers matchs à l’extérieur on en gagne deux ainsi qu’un nul alors qu’à domicile, c’est différent. Si les supporters pensent que c’est mieux d’être contre moi ou contre un joueur, c’est leur opinion et je la respecte. Mais pour moi, quand on perd, ce n’est pas Luis Castro, ce n’est pas la faute d’un joueur, c’est tout le monde qui perd. Les supporters perdent aussi. »
« Ce que j’aime dans le football, c’est que c’est un sport collectif, de connexion, de coopération. Quand tu gagnes, tout le monde est très bon. Quand tu es dans une situation pas facile, c’est le moment où tu vois les personnes qui sont avec toi. En ce moment, on perd et je suis avec tous les joueurs. À tous les entraînements, tous les jours à la maison, je fais le maximum comme depuis le début. »
Photo USLD
