Après une qualification en Coupe de France à Angoulême (1-0, N2), Bordeaux doit sortir de la zone de relégation en Ligue 2. Pour cela, les Girondins devront s’imposer contre un autre grand nom du championnat ce samedi en ouverture de la 18e journée : l’ASSE. Avant cette rencontre, l’entraîneur Albert Riera a fait le point sur différents sujets en conférence de presse.
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Johnsson incertain
« Johnsson est revenu malade après sa blessure, on verra comment il se sent pour ce week-end. Clément Michelin est suspendu, Mathias De Amorim est blessé de longue date. »
Bordeaux et l’ASSE, deux clubs en difficulté
« Le foot, ce n’est pas sur le papier. Tu peux être un club historique comme nous ou l’ASSE, mais il faut le montrer sur le terrain. On doit faire mieux, c’est la réalité. Il faut l’accepter et essayer de s’améliorer. On va essayer de remettre le club à la hauteur de son histoire. Mais ça ne peut pas se faire en un jour. On doit progresser petit à petit et commencer par gagner des matchs. Sur mes 3 dernières saisons, j’ai compris que tu ne peux pas avoir 2 accidents d’affilée. Sinon, ça fait très mal au niveau du classement et du mental. Si on gagne 3 matchs d’affilée en revanche, tu reviens presque dans le Top 7. Mais bon, c’est facile à dire. Si on respecte la règle de ne pas perdre deux fois d’affilée, on peut avoir cet objectif de finir dans les six premiers. »
Un stade plein et un choc sur le papier
« On joue tous les matchs comme des finales. On doit avoir la sensation de jouer une finale et une finale, ça se joue différemment. Cela commence par avoir la bonne attitude en rentrant sur le terrain. Même si l’ASSE vient de perdre quelques matchs, on doit se concentrer sur nous. L’ambiance sera là, on aura besoin des supporters. Cette semaine, depuis mon arrivée, c’étaient les meilleurs entraînements. Cela me donne de la confiance. Les joueurs m’ont dit la même chose donc j’espère que samedi on aura la même sensation. J’ai analysé le coach adverse quand il était à Montpellier. C’est un travail que j’adore même si c’était un peu plus long. Mais on se concentre sur nous. L’électrochoc ? Si tu me demandes cela, ça n’a pas marché ici (rires). Ce n’est pas toujours du 100%. Moi, je n’ai jamais gagné mon premier match mais je ne m’arrête pas sur le passé. Les joueurs sont dans la bonne mentalité de jouer des finales. »
Un coach qui connaît mieux son groupe
« Je ne peux pas mentir, parfois tu sens que tu connais tes joueurs en 2-3 semaines, et parfois tu as besoin d’un peu plus de temps. Pour trouver la meilleure place de chaque joueur, il faut bien connaître ses joueurs. Maintenant, je les connais bien. Je sens que c’est le bon moment. Je sens une discipline et une attitude différentes. Ce caractère, sans mon aide, ils savent l’appliquer eux-même. On est bien, maintenant il faut le montrer dans le résultat et sur le terrain. »
Le mercato d’hiver
« Je suis coach. Je ne tiens pas l’aspect financier. J’ai déjà mes problèmes à gérer, pas ceux des autres. Je regarde le prochain match. Les deux dernières rencontres sont trop importantes avant la trêve. On aura le temps après d’en parler. »
Le cas Straczek
« Il va apprendre de ses grosses erreurs. Hormis cela, j’ai une grande confiance en lui. Sinon, je ne le mettrais pas sur le terrain. Johnsson était disponible en Coupe et j’ai remis Rafal. Kalle a fait aussi de bons matchs quand il était dispo, on verra samedi qui je choisirai mais on verra si Kalle est remis de sa maladie ou pas. La hiérachie ? Je ne sais pas si c’est mieux d’avoir un numéro 1 clair et que le numéro 2 ne joue jamais, ou si les deux sont prêts à jouer à tout moment. Je ne peux pas répondre. Stian Gregersen, il donne de la sécurité dans les duels, c’est un guerrier. Il est très important pour nous. »
Photo by Baptiste Fernandez/Icon Sport