De retour de Pau (où VA a perdu 3-1 en Ligue 2) et avant la préparation du match de Coupe de France face à Mulhouse, le Valenciennes FC a annulé sa séance d’entraînement prévue ce mercredi. Les dirigeants du club hainuyer sont-ils en train de prendre des décisions importantes pour l’avenir du club ou est-ce simplement par mesure de précaution pour préserver les organismes de la lanterne rouge, qui commencent à fatiguer avec l’enchaînement de mauvais résultats ? Qu’il soit maintenu à son poste ou non dans les prochains jours, Jorge Maciel était bien en conférence de presse après la 17e journée et s’est exprimé sur le manque criant de confiance au sein de son effectif, qui continue de sombrer et de s’éloigner du premier non relégable, désormais à huit points…
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« Je pense qu’on a récupéré beaucoup de ballons dans la moitié adverse, après, sur une touche on fait une faute bête, ensuite on dort sur le deuxième ballon et ça fait penalty. Si on regarde les grosses occasions de la première mi-temps, c’est équilibré. On peut jouer mieux, c’est pour ça aussi qu’on a changé des choses (à la mi-temps) parce qu’on manquait un peu de profondeur, un peu d’agressivité. Le regret, c’est que je ne me rappelle pas de beaucoup de frappes cadrées qu’ils (Pau) ont pu avoir en première mi-temps. Il y a eu pas mal de situations en profondeur que Jean (Louchet) a pu gérer, sinon Andrew (Jung) a une une grosse occasion, on a aussi le face à face de Lilepo… On peut être beaucoup mieux dans le contenu mais même sans ça, c’est bien d’avoir créé les occasions qu’on a créées, je pense qu’on en a au minimum quatre ou cinq, sans compter le but sur lequel on en a trois avant de marquer ! »
« Après, c’est en transition qu’on doit jouer mieux parce qu’on est souvent en 1 contre 1 ou deux contre deux, mais je regrette qu’on ne sache pas jouer tout de suite sur les faiblesses de l’adversaire. Je pense que là, la différence d’état d’esprit et de confiance des deux équipes s’est vue. Une équipe qui est en confiance jouait contre une qui est dernière au classement. On a fait le plus difficile en égalisant, puis on ne marque pas et quand on ne marque pas, c’est plus dur. Celui qui marque le plus c’est celui qui gagne et nous, on a fait deux erreurs sur le 1er et le 2e but. Eux ils marquent, nous on ne marque pas. C’est le regret qu’on a depuis longtemps, on ne marque pas de but et ça nous coûte trop cher. Il faut la mettre au fond. C’est frustrant parce que dans l’esprit, dans l’impact, je pense que pendant 70 minutes on était très bien. Si pour marquer un but il faut dix occasions, c’est dur… »
Photo Loic Cousin/Icon Sport
