Changement de cap à l’ESTAC. Le club troyen a choisi David Guion pour succéder à Patrick Kisnorbo après l’intérim réussi par Alou Diarra (2 matchs, 2 victoires). L’ancien coach de Bordeaux était présenté ce mercredi midi devant les médias concernant ce nouveau challenge en compagnie du directeur sportif François Vitali, qui ne considère pas le passage de l’Australien comme un échec.
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François Vitali (directeur sportif) : « Je veux remercier le staff qui était présent. Ils se sont investis. Il est évident qu’au quotidien, leur engagement qu’ils ont pu avoir était sans faille. Il faut reconnaître ce que les gens ont pu faire quotidiennement. Je veux aussi remercier Alou Diarra. Quand on a pris la décision après Guingamp, on voulait une transition de qualité. Cela a été le cas pendant 10 jours. Ils ont permis de garder une groupe soudé, dans la compréhension de la situation. Il ne faut pas penser que tout est gagné avec ces deux victoires, mais il fallait se sortir de notre situation. Le travail d’Alou et Gilles a été important. Je suis enchanté de présenter David Guion. Je n’ai pas besoin de vous le présenter, quelque part. Sa carrière parle pour lui. On voulait trouver quelqu’un pour comprendre le moment, le championnat, et remplir les objectifs fixés : positionner l’ESTAC comme compétitive dans cette division. On avait pu discuter avec lui par le passé, on avait fait connaissance il y a un certain temps. Il est évident que le profil de David est arrivé automatiquement au-dessus de la liste. On est très heureux de l’accueillir. Le recrutement de Patrick n’a pas été un échec. Les résultats n’ont pas été présents, les objectifs n’ont pas été réalisés mais cela fait partie de l’histoire d’un club. J’ai bon espoir en ce que peut nous apporter David par son expérience, son vécu, ses histoires avec Reims et Bordeaux. Le contrat a été signé pour un an et demi avec David. »
David Guion (entraîneur) : « Alou Diarra souhaite s’occuper de la réserve, je n’ai pas eu à me poser la question de sa présence dans le staff ou pas. Gilles Salou sera avec moi sur le terrain cette semaine. Je suis content, enthousiaste, frais, disponible de suite à apporter à l’ensemble du club et à mon vestiaire. J’ai de la fraîcheur car je n’étais pas du tout fatigué à la sortie du début de saison avec les Girondins. Je n’avais pas de lassitude car tout se passait bien avec le staff et les joueurs. J’ai pu très rapidement tourné la page et me focaliser sur l’ESTAC. Je suis content de pouvoir apporter ma connaissance du championnat et mon expérience. Je connais déjà quelques joueurs de l’effectif aussi. Je veux amener mon professionnalisme et ma rigueur pour créer un état d’esprit indispensable pour les prochaines semaines. Il n’y a pas de raison qu’on ne performe pas avec un groupe jeune, je l’ai connu l’an dernier avec Bordeaux. J’ai apprécié les meetings avec les gens du City Group. J’ai présenté mon projet de jeu et on s’est rapidement entendus. Le mérite d’un entraîneur est de s’adapter à son effectif pour faire progresser les joueurs. L’ESTAC n’est pas tirée d’affaires. Sur les derniers matchs, il y a eu un état d’esprit exceptionnel. Mais on est tout proche de la zone de relégation. La Ligue 2 est un championnat exigeant. Tant qu’on n’aura pas 45 points, je ne serai pas tranquille. Le mercato hivernal ? C’est plus facile d’arriver avant la trêve. On se posera la question après les deux grosses affiches qui nous attendent. On verra comment renforcer ce groupe s’il y a besoin de quelques compétences en plus. »
Photo Christophe Saidi/FEP/Icon Sport
