Il appartient maintenant à la justice civile de se prononcer sur les suites à donner aux incidents du 29 octobre dernier à Marseille qui avaient empêché la tenue du match entre l’OM et l’OL qui devait clôre la 10e journée de Ligue 1. Caillassé à quelques encablures du stade Vélodrome, le bus des Lyonnais avait vu ses vitres fracassées par des jets de pierre. Le coach Fabio Grosso avait été grièvement blessé à l’œil. L’attaque ayant eu lieu hors de l’enceinte du stade, sous la responsabilité des pouvoirs publics et non de la sécurité de l’OM, la Ligue de Football Professionnel avait décidé de ne pas sanctionner le club recevant, reprogrammant le match au 6 décembre, sans mesure de huis-clos.
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Insatisfait d’une telle décision, l’Olympique Lyonnais avait formé un appel auprès de la commission supérieurs de la Fédération Française de Football. D’après RMC Sport, ce recours a été jugé irrecevable par la FFF : seul le club Marseille aurait pu faire appel si une sanction avait été prise, et non pas l’Olympique Lyonnais, en tant que victime. L’OL peut encore saisir le Tribunal administratif pour obtenir gain de cause.
Photo ©Anthony Bibard/FEP/Icon Sport