Cette fois-ci, le duo Romeyer-Caïazzo n’a plus vraiment le choix : les deux propriétaires de l’AS Saint-Étienne veulent (et doivent) vendre le club, au risque de devoir réinjecter (de leur poche) jusqu’à 20 millions d’euros dans les comptes pour boucler un potentiel budget 2024-2025 en Ligue 2 dans quelques mois. L’idéal, d’après le journal L’Équipe, serait que cette opération soit finalisée et bouclée au 1er janvier 2024 – date à laquelle le groupe KPMG chargé de sa vente ne sera officiellement plus mandaté, même si la probabilité de trouver un acheteur d’ici là semble assez peu probable. Le quotidien écrivait ce mercredi 15 novembre que la piste la plus probable serait celle menant à un nouveau propriétaire venant de l’étranger.
Si les Verts n’arrivaient pas à remonter, les coactionnaires souhaiteraient un montant compris entre 20 et 25M€ afin d’être convaincus de vendre le club, alors que ce montant double presque pour acheter l’institution après une hypothétique mais plausible remontée en Ligue 1 (40 à 45M€). En Ligue 2, cela serait donc deux fois plus cher que le Toulouse FC, dont la vente à RedBird avait été finalisée pour 11M€, mais bien loin des 100M€ espérés à l’origine (un montant annoncé à l’époque où Saint-Étienne venait d’être relégué en deuxième division, soit le même prix que l’OGC Nice au moment de son rachat par Ineos, en Ligue 1). Même si la différence est énorme, cela reste une somme extrêmement importante pour un club qui, comme le précise L’Équipe, a vu la valeur de son effectif être drastiquement réduite, avec seulement quelques joueurs très bien cotés (Bouchouari, Sissoko…) sous contrat et dont le déficit structurel est déjà difficilement viable en Ligue 1, mais absolument pas à l’échelon inférieur.
Source : lequipe.fr
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