Il y avait pourtant du mieux dans les performances du VAFC ces derniers temps. À Grenoble, les hommes de Jorge Maciel croyaient tenir une première victoire référence dans cette saison de Ligue 2, avant d’être rejoints dans le temps additionnel (3-3). Puis face à Caen, ce sont à nouveau des buts tardifs de Le Bihan, puis d’Abdi, qui les ont privés du succès (2-2) alors qu’ils possédaient un break d’avance depuis la demi-heure de jeu. De quoi mettre un coup sur la tête de Valenciennois qui ont logiquement chuté sur la pelouse d’Angers samedi dernier (2-0). Tant de coups durs qui placent désormais VA au dernier rang du championnat avant le duel de ce week-end (samedi, 19h) face à Dunkerque, 19e, qui ressemble déjà à un tournant. L’entraîneur Jorge Maciel s’est présenté en conférence de presse pour évoquer la situation de son équipe en vue de ce match crucial.
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La pression autour du contexte valenciennois et la défaite à Angers
« Si pression il y a, elle ne se voit pas à l’entraînement. On en aura peut-être demain au stade. Ensuite il y a toujours la pression qu’on doit se mettre à nous-mêmes, ça c’est le plus important. C’est normal que tout le monde ne soit pas content. On doit toujours respecter l’essence de la compétition, mais on a l’obligation de tout faire pour gagner. Comme je l’ai dit aux joueurs, perdre à Angers est un problème, mais ce qui est plus grave, c’est la manière. La frustration que l’on pouvait avoir contre Angers, ce n’est pas la défaite contre une équipe qui est, je pense, dans une autre dimension, c’est surtout la prestation, notamment en première mi-temps. Donc l’obligation qu’on a, c’est de montrer un visage totalement différent de la semaine dernière, et si on le fait, on sera beaucoup plus proches de gagner. Il faut retrouver les bonnes attitudes, et surtout une constance dans ces bonnes attitudes, c’est quelque chose que l’on n’a pas depuis le début de la saison. »
Le VAFC manque-t-il d’un leader ?
« La question du leader est toujours là, et je pense que c’est un problème générationnel, un peu partout mais surtout dans les groupes qui se forment comme le nôtre. Il y a aussi eu des changements en cours de saison. En quatre mois, on a eu trois moments de transition, dans lesquels, peut-être par ma faute, on n’a pas eu de joueurs qui se sont vraiment présentés comme des leaders. Ou peut-être qu’il nous manquait le recrutement de quelqu’un qui s’impose réellement. Pour moi, demain, on aura quelqu’un qui n’est pas un leader par la parole, mais qui s’affirme sur le terrain, c’est Julien Masson. Il sera disponible, et je pense qu’il nous a manqué son agressivité dans les trois derniers matchs. C’est quelque chose d’important car, pour moi, quand il joue, il dégage quelque chose de différent, qui est contagieux pour les autres, qui donne de l’énergie et qui nous pousse vers l’avant. »
Son avenir au sein du club
« On n’a pas discuté d’un objectif à court terme avec la direction. Dans le foot, quand on choisit d’être entraîneur principal, on sait que les valises doivent toujours être prêtes. Je suis tranquille avec ça, car à partir du moment où j’ai pris le risque de venir ici, je savais que ça pouvait très bien se passer, ou alors, et c’est plus normal dans un projet comme celui-ci, que ça pouvait prendre du temps de monter un groupe de travail et d’avoir des résultats. »
Photo by Loic Baratoux/Icon Sport