Sportivement, le SC Bastia ne craint plus rien. 14es de Ligue 1, les Corses ont acté leur maintien depuis quelques semaines. Mais les efforts des joueurs bastiais pourraient vite être rattrapés par la réalité financière.
Dans son édition du jour, Le Parisien annonce que le club reste, depuis le 1er mars, sous le coup d’une rétrogradation administrative en Ligue 2. Une décision prise par la DNCG à titre conservatoire, avant l’audition du mois de juin prochain. Le gendarme financier a été alerté par des retards dans le paiement de quelques ardoises à l’URSSAF. Le quotidien évoque la somme colossale de 12 M€ à ajouter à 3 M€ à verser à plusieurs fournisseurs.
Du côté du club, on évoque une décision prise « liée à la non-communication d’une pièce comptable. Ce document sera fourni » lors de la prochaine audition. Dans un communiqué, le SCB précise qu’il « communiquera publiquement dans les prochaines semaines et de façon totalement transparente l’état exact de ses comptes, dans un prévisionnel établi au 30 juin 2016. Ce prévisionnel sera celui qui sera présenté ensuite à la DNCG lors du passage traditionnel du mois de juin. » Le SC Bastia n’accepte pas que « des chiffres farfelus au sujet de dettes diverses, émanant d’on ne sait quelle source «autorisée », puissent être jetés en pâture au grand public. Aucun club sérieux ne pourrait en effet raisonnablement survivre à court terme avec 12 millions d’euros prétendument dus à l’URSSAF !«
En cas de relégation entérinée des Bastiais, le 18e de Ligue 1 se verrait sauver. Une bonne nouvelle pour le Gazélec Ajaccio, Toulouse ou encore Reims.
Et à propos de relégation administrative, Lens est toujours menacé ?
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