Le SM Caen ne réalise pas les débuts espérés en Ligue 2. Si le départ s’est révélé parfait avec quatre victoires en quatre matchs, Malherbe multiplie les déboires ces dernières semaines avec cinq défaites et un nul. Interrogé sur cette spirale plus négative par Ouest France, l’actionnaire Pierre-Antoine Capton soutient encore son entraîneur Jean-Marc Furlan, mais la marge de manœuvre semble se réduire petit à petit pour le technicien avant la réception d’Auxerre ce samedi (15h) en ouverture de la 11e journée.
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« Le deal qu’on avait avec le nouvel entraîneur, c’était de prendre le temps, en se disant que l’histoire n’allait pas s’écrire tout de suite, ce que l’on avait déjà constaté avec Stéphane Moulin. Cette saison de Ligue 2 a presque trop bien démarré par rapport à la préparation. Ensuite, il y a eu une cassure morale lors du match à Laval. Depuis, c’est très compliqué sur le plan mental. Le match face à Auxerre va encore être très difficile, car c’est à mes yeux la meilleure équipe du championnat. Si cela se passe mal contre eux, il ne faudra pas pour autant tout mettre à la poubelle. On va laisser passer un peu de temps, il y a une série de trois matches qui arrivent et dans la foulée, on pourra se poser les questions nécessaires avec Olivier Pickeu et l’équipe. Je suis un entrepreneur. J’ai envie que ça fonctionne et envie de continuer avec lui. Mais si, à un moment, il ne se sent plus capable de le faire ou que plus rien ne marche, on en parlera librement (…). »
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Une communication pointée du doigt
Par ailleurs, la communication parfois tumultueuse devant la presse du coach est aussi pointée du doigt par son patron. « Sa communication n’est pas bonne. Cela fait partie des premiers sujets sur lesquels on s’est accroché. Je lui ai dit et redit : tout le monde s’amusait de ses histoires de casquette à l’envers et de doigt d’honneur, mais ça ne ressemble pas aux valeurs du SM Caen. Il faut être extrêmement attentif à cela (…). » S’il ne s’agit pas d’un ultimatum clairement annoncé, les prochaines semaines seront sans doute tout de même décisives pour l’avenir de l’entraîneur de Malherbe.
Photo Anthony Bibard/FEP/Icon Sport