Sur une série de huit matchs sans victoire, l’ESTAC s’est dangereusement rapprochée de la zone de relégation en Ligue 2. Lors de la réception de l’ASSE (0-1), des appels au départ de Patrick Kisnorbo sont descendus des tribunes. Avant d’accueillir Concarneau ce samedi (19h) dans le cadre de la 11e journée, l’entraîneur australien ne craint pas de retrouver une ambiance hostile à son égard au Stade de l’Aube.
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Le point sur le groupe
« Tout le monde va bien, nous avions quelques internationaux donc le groupe était un peu plus réduit pendant la trêve mais tout le monde a travaillé dur et nous sommes contents de retrouver tout le monde. Nicolas de Préville est de retour, il s’est entraîné ces derniers jours. Hormis Renaud Ripart, tout le monde va bien. Bruus est disponible et sélectionnable. »
L’aspect tactique et l’aspect mental
« J’ai demandé à Thierno Baldé de jouer son jeu, d’aller plus vers l’avant. Il est capable de réaliser des belles choses dans les un contre un, je demande aux latéraux d’utiliser leurs compétences dans les zones décisives du terrain. On veut jouer au football pour marquer des buts. Quand on a la possession, je souhaite que l’équipe puisse se projeter vers l’avant. Avoir une possession stérile, ce n’est pas ce que je souhaite. On doit créer des phases dangereuses avec le ballon. Les buts encaissés dans les dernières minutes ? L’aspect mental est différent pour chaque joueur. C’est un travail auquel je m’attache au quotidien. La concentration, c’est ce qu’il y a de plus important jusqu’à la dernière minute. J’espère que mes joueurs ne craignent pas quand les arrêts de jeu arrivent. Je leur dis qu’ils ne doivent pas avoir peur des dernières minutes, qu’ils doivent poursuivre leur jeu comme ils savent le faire, qu’ils ne laissent pas le doute les animer. »
L’ambiance du stade de l’Aube
« Je n’ai aucune crainte de revenir à domicile après les contestations contre l’ASSE (0-1). Ma fonction de coach est rattachée à ma personne. Je ne change pas depuis mon arrivée. Quand je retire ma tenue de coach, je reste le même. Je ne vais pas changer. Je ne contrôle pas ce que les gens pensent ou ce que les journalistes écrivent. »
Photo Eddy Lemaistre/Icon Sport
