Le football professionnel français entre dans une semaine décisive. Un mois après avoir annoncé la composition des lots pour le prochain cycle d’attribution des droits audiovisuels de ses compétitions, La Ligue de Football Professionnel (LFP) va recevoir ces prochains jours les offres des candidats à la diffusion de la Ligue 1 et de la Ligue 2. Lundi, les opérateurs, dont l’identité est encore incertaine, déposeront leurs offres dites « qualitatives » avec leur propositions éditoriales. Mardi, ce sera le tour des offres « quantitatives » et des propositions financières. La LFP espère récolter un milliard d’euro dans le meilleur des scénarios ou, à défaut, atteindre un prix de réserve supérieur à 800 millions.
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Dans l’édition de ce dimanche du Parisien, les manœuvres en coulisse sont décryptées à la veille du dévoilement des cartes. D’après le quotidien, Canal +, qui a annoncé son refus de participer à l’appel d’offres, n’exclut pas de participer à un éventuel second tour (négociations de gré à gré) en pariant sur le fait que le prix de réserve ne soit pas atteint. Selon l’expert en médias Philippe Bailly, il est peu probable de voir Amazon, déficitaire sur le football français, acheter l’intégralité du championnat de L1. D’autres opérateurs américains (Apple, Disney+) sont espérés.
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Enfin, DAZN, qui s’est déclaré intéressé publiquement il y a quelques semaines pourrait aussi venir concurrencer Amazon… et aussi beIN Sport « le lot 2 (ndlr, multiplex de L1+choix numéro 4) la Ligue 2, ça peut les intéresser », indique un intervenant. S’il se concrétisait, ce regain de concurrence ferait les affaires de la LFP
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