Le foot réserve souvent son lot de surprises et d’incertitudes. La rencontre d’ouverture de la 3e journée de Ligue 1 a parfaitement illustré cela ce vendredi soir entre le FC Nantes et l’AS Monaco. Au coup d’envoi, c’était un peu le choc des extrêmes entre des Canaris en quête d’un premier point, et les joueurs de la Principauté en recherche d’un troisième succès. Sauf que tout ne c’est pas passé comme prévu pour le leader à La Beaujoire (3-3).
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Dès le début de match, le pressing nantais se révélait payant, avec un penalty obtenu par Simon et transformé par Mohamed. Peu inspiré lors du Brest-Lens (3-2) de la première journée, l’arbitre Jérémie Pignard allait encore s’illustrer et impacter le résultat. L’officiel, pas aidé par la VAR, oubliait un péno évident sur Golovin, tandis que Jean-Charles Castelletto claquait le but du 2-0 de la tête sur corner dans la foulée au quart d’heure de jeu. Un beau pardon pour le défenseur, parti au bras de fer avec sa direction quelques jours plus tôt avant de changer d’avis sur le fait de participer à la rencontre.
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Dès lors, l’ASM prenait le contrôle des opérations et réduisait logiquement l’écart par l’homme en forme, Minamino, à la demi-heure. Dominateur, le club princier ne parvenait pas à endiguer ses erreurs de concentration et encaissait le doublé de Mohamed dès le retour des vestiaires. Un double avantage là encore insuffisant pour les hommes de Pierre Aristouy. Acculés, ils craquaient devant Ben Yedder, puis Boadu à cinq minutes du terme sur son premier ballon. Pire, dans le temps additionnel, M.Pignard zappait cette fois un penalty évident sur Ganago. Un point un peu frustrant, mais qui lance désormais la saison de Nantes dans l’optique du maintien.
Photo by Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport