Cet été, Kenji-Van Boto est revenu dans un environnement très familier en signant chez un Pau FC certes bouleversé mais dans lequel il a rapidement retrouvé ses marques et une place importante dans l’équipe en Ligue 2. Frustré par sa dernière saison à Auxerre, le latéral gauche s’est exprimé cette semaine dans la République des Pyrénées sur son manque de temps de jeu et ses non-convocations en Ligue 1 (avec Jean-Marc Furlan, puis avec Christophe Pélissier) qui lui paraissent encore à ce jour injustifiées.
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« Après une saison complète en Ligue 2 (en 2021-2022), je me suis posé la question de la pertinence de revenir à Auxerre pour évoluer en Ligue 1. J’ai choisi de retourner à l’AJA pour m’y imposer. J’ai parlé de ce projet aux coachs. À l’arrivée, je m’attendais à jouer davantage : je n’ai eu droit qu’à deux apparitions en Ligue 1. J’ai eu des discussions à ce sujet avec Furlan et Pélissier. Des discussions entre hommes. Ils avaient des décisions à prendre mais, pour moi, c’étaient des opinions qui ne me semblaient pas fondées : à leurs yeux, j’étais soi-disant une doublure. C’est le football, c’est comme ça. Il y a des hauts et des bas. On a gagné les deux matchs mais derrière je suis sorti du groupe. Je n’ai pas de mots à ce sujet. Il n’y a que le coach d’Auxerre qui a les explications. Moi, je n’ai pas compris : on avait gagné, j’avais été plutôt pas mal et j’ai été sorti sans qu’on ne me dise rien. Il y a des décisions que je n’ai pas acceptées mais il faut avancer. Alors j’ai continué à m’entraîner fort jusqu’au bout. »
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« Au bout du compte, je me dis que j’aurais peut-être pu revenir plus tôt à Pau, qui voulait me récupérer l’été dernier. Dans la vie, il faut prendre des risques. J’en ai pris un: ça s’est mal passé, c’est comme ça. Maintenant, il faut bien avancer. À Auxerre, il me restait encore un an de contrat mais j’ai pris la décision de partir. Je voulais de la stabilité. Et puis le Pau PC est venu vers moi. Je n’avais concrètement que cet intérêt et je voulais me relancer, donc ça s’est fait assez rapidement. Je n’ai pas hésité car j’avais des bons souvenirs ici, j’avais joué 36 matchs sur 38 jusqu’à cette petite blessure à la fin de la saison 20212022. Ce vécu, ça a joué. »
Source : larepubliquedespyrenees.fr
Photo Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport
