Il s’en est fallu d’un rien pour que Concarneau ne trouve le chemin des filets à Bordeaux pour la première fois de son histoire en Ligue 2 ! La réussite n’a pas souri aux Thoniers, dans un scénario (1-0 à la 99e minute) que le coach de l’USC trouve forcément « cruel ». Stéphane Le Mignan, qui devra faire sans son capitaine Guillaume Jannez mais aussi sans la recrue Bryan Pelé contre Caen ce samedi, devrait pouvoir compter sur Alec Georgen, l’un des meilleurs au Matmut Atlantique, laissé au repos lors de la dernière séance. Questionné sur les débuts de matchs un peu frileux de son groupe, l’entraîneur y trouve quelques explications assez rassurantes.
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« Je pense que pour beaucoup, il y a de l’inexpérience (qui entre en jeu). Il y a beaucoup de joueurs qui n’ont pas ou peu joué (en Ligue 2), ou il y a longtemps. Là, c’était aussi des conditions un peu particulières, avec des matchs dans des stades où on n’a pas forcément de repères. Ce n’est pas très surprenant, et ce n’est pas uniquement lié à nous. »
« Contre Caen, ça va être très difficile, ça va être costaud. Ils sont complets, ils ont aussi de la qualité sur le banc de touche… Nous, on va jouer sans appréhension, on va entrer dans ce match avec la détermination qu’on a pu avoir contre Bastia. C’est un club qui a une attractivité, un public, de la qualité, un entraîneur qui sait très bien comment faire monter une équipe de Ligue 2. Il y a de grandes chances qu’ils soient tout en haut à la fin de l’année. Ce calendrier nous met directement dans le bain par rapport à la qualité (des adversaires). Il y a encore pas mal d’interrogations sur nous, ce qu’on est capables de faire contre ce genre d’équipes, et ça ne sera pas plus simple contre les équipes qui ont fini moins haut en termes de classement. Il faut être très, très fort cette année. Dans l’ensemble, sur les contenus, j’estime qu’on mérite un peu plus, mais il ne faut pas s’arrêter là-dessus. Ce n’est pas le tout d’être à la hauteur dans le jeu, moi, ça ne me satisfait pas. Il faut aller encore plus loin, ouvrir le score, etc. C’est ça le football. »
Photo Romain Perrocheau/FEP/Icon Sport