Cette saison, le troisième de Ligue 2 pourra encore monter directement dans l’élite du football français, avant que la réforme des barrages n’oblige l’équipe qui finira à cette position d’affronter le 18ème de Ligue 1. Et si les deux premières places semblent déjà dévolues au Dijon FCO et à l’AS Nancy Lorraine, la troisième position est toujours en balance entre plusieurs clubs. Et celle-ci pourrait valoir très cher…
Nantes, Caen, Angers en exemples
En effet, les derniers troisièmes de Ligue 2 réussissent parfaitement leur intégration en Ligue 1, puisqu’ils sont toujours dans ce championnat mais surtout qu’ils y figurent plutôt bien. Pourtant, ces clubs-là n’étaient pas forcément les meilleurs lors de leur saison en Ligue 2 : Caen était devancé par Lens et Metz, redescendus illico, Angers par Troyes et le Gazélec qui reste en course pour le maintien. Les troyens, eux, n’arrivent toujours pas à s’acclimater à la Ligue 1… Surtout, Caen et Angers partagent plus d’un point commun : une superbe série en fin de saison qui a permis de saisir cette troisième place au profit d’équipes mieux placées le reste du temps. Niveau jeu, ce n’était pas non plus l’extase, mais la transition L2-L1 s’est parfaitement déroulée. Un recrutement « made in Ligue 2 » y a également contribué, des valeurs communes en terme d’engagement collectif aussi. Le fossé entre le bas de tableau Ligue 1 et le haut de Ligue 2 se révèle plutôt simple tranchée.
Troisième, la bonne place ?
Réussir sa saison de Ligue 2 ne garantit donc pas un maintien en Ligue 1 l’année suivante, le FC Metz et l’ESTAC en sont les récents parfaits exemples, alors qu’ils avaient dominé haut la main leur championnat. Le Red Star, Le Havre, Metz et Clermont (voire Lens) peuvent donc se concentrer à 100% sur cette troisième place du podium avant d’envisager les troubles éventuels d’une intersaison pour franchir le fossé administratif Ligue 2 – Ligue 1. Qui est lui toujours aussi large et peut se révéler complexe à franchir si la structuration du club n’est pas totalement prête…
Rien de fait pour la reforme des montées/descentes, surtout que celui qui la portait, à savoir Thiriez, va partir.