Le 11 novembre 2015, Pascal Bérenguer a dit stop. L’ancien milieu de Nancy a mis fin à sa carrière, à l’âge de 34 ans. Depuis, il s’adapte à son nouveau métier, celui d’entraîneur. En charge des U19 du Tours FC, il vient de se qualifier pour les quarts de finale de la Coupe Gambardella. Joint par nos confrères de L’Est Républicain, l’ancien Lensois revient sur sa décision de tirer un trait sur sa carrière de footballeur :
« J’avais attaqué la saison normalement. Il y avait un nouveau staff (Ndlr : arrivée de Marco Simone). Je pouvais avoir ma chance. Je me sentais encore bien physiquement. J’avais fait une bonne préparation. Mais je me suis rendu compte que le nouvel entraîneur ne comptait pas sur moi. Comme j’avais entamé la formation du DEF (Ndlr : Diplôme d’État supérieur), que je devais aller une semaine par mois à Clairefontaine et que j’avais en charge les U19 (Ndlr : co-entraîneur avec Gilbert Zonekynd dans un premier temps), c’est devenu compliqué. À un moment, on ne sait plus si on est joueur ou entraîneur. En plus, j’ai eu un souci familial. J’ai toujours fait les choses à 100 %. Je me suis donc dit que c’était peut-être le moment d’arrêter.«
Le dimanche 3 avril, ses jeunes poulains se rendront à Lens pour en Gambardella. Le parcours à beau être exceptionnel, il est délicat de le gérer pour le jeune technicien qu’il est : « Mais nous sommes en difficulté en championnat. Pour les jeunes, comme pour moi, c’est un peu compliqué à gérer. Un coup, on est dans la lumière, comme à Mérignac où on a joué devant 2.000 personnes ou comme face à Paris où le match était télévisé. Le coup d’après, on perd en championnat contre le dernier devant 100 spectateurs. Les gamins ont du mal à gérer tout cela. C’est les montagnes russes. Le côté positif, c’est que cette coupe met en lumière le travail du club dans la formation. Maintenant, pour être franc, j’avais plutôt envisagé de débuter dans l’ombre et de faire mon petit bout de chemin tranquille. Ce n’est donc pas évident.«